Dimanche, je vote pour,
je vote Benoît Hamon
Chères amies, chers amis,
Au lendemain d’une nouvelle attaque qui endeuille la France, il n’est pas facile de se remettre à l’ouvrage d’une campagne électorale. Pourtant, c’est un devoir citoyen : le terrorisme ne doit pas faire reculer notre démocratie, ne doit pas nous priver d’un débat public dont la France et l’Europe ont besoin.
À l’heure de voter, chacune, chacun s’interroge, et c’est bien normal. Dans ce temps qui est le nôtre, le choix ne peux pas être une évidence mais le fruit d’une réflexion et l’expression de ses convictions.
Les écologistes, en tant que force politique, ont mené cette réflexion collectivement, et ont décidé de soutenir la candidature de Benoît Hamon.
Nous avons conclu avec Benoît Hamon une plateforme programmatique ambitieuse et cohérente. Nous avons un projet commun et donc une candidature commune : pour les énergies renouvelables, pour la sortie du nucléaire, pour le climat, pour la nature et la biodiversité, pour une alimentation saine, pour la justice et l’égalité, pour les services publics, pour l’accès aux soins, pour une société ouverte, pour les libertés publiques, pour l’égalité, pour l’accueil des réfugié-e-s, pour la solidarité internationale. Pour une Europe qui protège. Pour le revenu universel et un nouveau rapport au travail.
Ce projet est résolument écologiste, tourné vers l’avenir, vers de meilleurs lendemains pour nos enfants.
À deux jour du premier tour, la tentation d’un vote tactique existe. Pour éviter untel ou une autre, il faudrait se résoudre à ne pas voter selon ses convictions, mais selon de savants calculs, encouragés par les commentateurs, alimentés par les instituts de sondage.
En tant qu’écologistes, nous connaissons depuis longtemps le chantage à ce qu’ils appellent « le vote utile ». Nous savons que si nous avions cédé à ce chantage, l’écologie ne serait jamais apparue comme offre politique. Depuis quinze ans, et le 21 avril 2002, on nous explique qu’il faut voter en prenant en compte la peur de ce qu’il peut advenir au second tour de l’élection présidentielle.
Et qu’avons nous vu? Une extrême-droite qui monte toujours plus, des renoncements à nos idéaux toujours plus nombreux, des citoyennes et des citoyens qui s’éloignent toujours d’avantage de la politique.
Je crois fermement qu’il n’existe pas de vote inutile. Un suffrage sincère n’est jamais superflu. Le bulletin qui porte vos idées ne sera jamais gâché. Nous devons refuser de voter par peur ou par colère, mais assumer de voter avec le sourire pour nos convictions.
Alors pour porter nos convictions d’écologistes ce dimanche, nous pouvons et nous devons glisser un bulletin Benoît Hamon dans l’urne. Parce que nous pouvons être fier-es de soutenir sa candidature et sa campagne : une campagne pour l’Europe, une campagne pour l’écologie, une campagne positive, qui compte sur l’intelligence collective et la capacité à faire-ensemble.
Ma conviction est simple. De tous les candidats à cette élection, Benoît Hamon est tout simplement celui qui ferait le meilleur Président de la République. Dès lors, comme le colibri pendant l’incendie, sans certitude de réussite bien entendu, je fais ma part en votant pour ce candidat, notre candidat.
