La conférence internationale de l'ONU (COP21) aura lieu dans 80 jours. Nous entamons la dernière ligne droite.
L'accueil de 196 pays et de délégués du monde entier dans les salons du Bourget exige l'exemplarité environnementale du pays-hôte : alors qu'elle préside les négociations, la France doit garder le leadership et la crédibilité nécessaires pour aboutir à un consensus et au premier accord international et contraignant de réduction des gaz à effet de serre.
Cette crédibilité dépend d'engagements précis et de constance dans les choix. L'urgence climatique, avec ses conséquences dramatiques qui touchent le quotidien de millions de personnes, n'autorise ni la tergiversation, ni les demi-mesures.
Ces derniers jours, le gel des normes environnementales comme réponse improvisée à la crise structurelle de notre modèle agricole productiviste, l'incertitude autour de la date de fermeture de Fessenheim, doyenne de nos centrales nucléaires bâtie sur une zone sismique, sont autant de signaux contradictoires. Comme l'ont été, il y a quelques mois, l'abandon de la taxe poids lourds, nécessaire pour financer des modes de transports plus propres, ou l'obstination à lancer les travaux de l'aéroport Notre-dame-Des-Landes, pourtant obsolète et illégal.
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Emmanuelle Cosse
Secrétaire nationale d'EELV
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