dimanche 7 avril 2019

CLIMAX - Tête de liste

 
 
E comme Edito
Tête de liste
 
À qui serait tenté de jouer à saute-moutons avec l'élection européenne nous voulons rappeler que l'indifférence n'est pas une option. Ce scrutin, à bien des égards, sera décisif parce qu'il se se tient dans un moment où l'Union européenne est confrontée à des crises multiples. L'entrelacement des problèmes appelle une conjonction inédite des solutions.

Nous défendons l'idée d'un sursaut européen fondé, entre autres choses, sur la reconquête citoyenne de l'Europe, l'investissement massif dans la lutte pour sauvegarder le climat, le primat donné à l'écologie sur la financiarisation de l'économie, la réorientation de la PAC vers une agriculture paysanne responsable et une alimentation de qualité. Notre proposition politique se distingue de toutes les autres, y compris de celles qui, se réclamant tardivement de l'écologie, opèrent un timide aggiornamento. Nous aurons l'occasion de le démontrer dans la séquence qui débute.

Nous souhaitons faire campagne notre projet à la main, parce que notre fierté y réside. Nos idées sont fortes. Elles ne demandent désormais qu'à être mises en oeuvre. Parler ne suffit plus. Le temps du diagnostic est achevé. Passons aux solutions : aucune médecine libérale, aucune purge autoritaire, aucune homéopathie des petits pas ne feront l'affaire. Il faut, pour guérir du mal qui nous frappe, une volonté politique nouvelle : celles et ceux qui prétendent solutionner les immenses problèmes qui menacent notre avenir et obèrent déjà notre présent, sans rien changer, se moquent de nous.

À l'inverse, les promesses de grand chamboulement insurrectionnel nous laissent de marbre. Parce que souvent l'idéal du grand soir s'évanouit au petit matin. Parce que nous savons trop de quel carton-pâte sont faites les illusions. Gardons nous alors d'affirmer que la transition écologique de la société sera simple. Rien n'est plus dangereux qu'une promesse non tenue. Aussi notre posture politique, aussi radicale soit elle, demeure humble.

À ce stade, il faut cependant entendre les questions qui dérangent, et tenter d'y répondre. Quelle garantie apportez vous que les écologistes ne cotisent pas à la triste confrérie des briseurs d'espérance ? Comment ne pas douter de leurs promesses ? Quelle est la preuve de leur détermination ? Notre réponse est simple. La politique ne concerne pas uniquement les programmes mais aussi les femmes et les hommes qui concourent à les appliquer. Et nous voulons dire ici une vérité qui doit parvenir à émerger du fatras de mensonges qui est trop souvent le terreau des campagnes politiques : nos candidates et nos candidats sont solides. Voilà notre garantie : la détermination des nôtres. Leur courage. Leur fibre citoyenne. Le cœur qui bat dans leur poitrine. Dans ces temps troublés, il est bon de savoir qui on envoie siéger au Parlement européen. Nous n'avons pas besoin de nous auto-qualifier d'Insoumis pour que notre esprit de résistance soit inébranlable. Nous n'avons pas besoin de nous déclarer en Marche pour représenter la société en mouvement.

Les femmes et les hommes qui composent notre liste sont admirables. Regardez les combats qu'ils mènent depuis des années. Leur écologie n'est pas née dans les salons. Elle ne vise pas à conforter l'ordre du monde mais à le transformer. Leur écologie n'est pas achetable par les lobbies. Leur langue peut fourcher mais leur engagement ne peut fléchir. Ils et elles ne prétendent pas être les gardiens de la flamme verte mais les passeurs du flambeau de l'écologie.

Pour les conduire dans la campagne, Yannick Jadot. Il n'est pas chose aisée d'être tête de liste dans un parti qui n'adhère pas à l'idéologie des premiers de cordée. Alors qu'il nous soit permis de dire ici que notre tête de liste est une raison supplémentaire pour que les électeurs et les électrices nous apportent leur suffrage. Il n'est pas du bois dont on fait les marionnettes. Il est un euro parlementaire assidu, un altermondialiste conséquent, un européen convaincu, un écologiste sincère, un militant constant. Sans haine ni faiblesse il défend l'écologie. Contre vents et marées. Au-delà des modes et des effets d'aubaine.

Vous doutez encore ? Alors répondez à une ultime question, s'il est vrai que les parcours éclairent les tempéraments et disent la vérité des âmes. Quand Yannick Jadot, était mis sur écoute par EDF pour la seule raison qu'il défendait l'écologie et la sortie du nucléaire, où étaient celles et ceux qui prétendent aujourd'hui lui disputer la palme de l'écologie ?

Nous, nous savons. Et seule une forme d'élégance magnanime nous interdit de le rappeler aux faussaires à la mémoire courte. Le passé ne prédit pas le futur. Mais il n'est pas interdit qu'il éclaire le présent. Rendez-vous en mai.
 
 
 
D comme
Dernier endroit où l'on cause
 
Et comme Débat des européennes, diffusé ce soir sur France 2 à 21h. Comme Douze, aussi, du nombre des têtes de listes présentes sur le plateau. Pour suivre l'émission sur les réseaux sociaux, deux hashtags: #LEmissionPolitique et #VotezPourLeClimat
 
Voir l'article de France info TV
 
 
 
A comme
Art de décaler les sons
 
Et cette contrepèterie en titre du portrait de Marie Toussaint aujourd'hui dans Libération. On précise aux âmes sensibles qu'en vrai elle ne porte pas de sac plastique sur la tête comme sur la photo. Elle préfère les Tote bags.
 
Voir l'article de Libération
 
 
 
V comme
Vive le vent
 
Celui de Blanche Gardin au cabinet du ministre de la Culture qui lui proposait une nomination à l'ordre des Arts et des Lettres. La comédienne a poliment (mais fermement) décliné l'offre : « Je ne pourrai accepter une récompense que sous un gouvernement qui tient ses promesses et qui met tout en œuvre pour sortir les personnes sans domicile de la rue ». Une bourrasque décoiffante.
 
Voir l'article du Huffington Post
 
 
 
I comme
Informer
 
Qui n'est en principe pas un délit… sauf manifestement quand il s'agit de couvrir des actions militantes : un journaliste du Maine Libre est en effet « soupçonné d'avoir commis un vol en réunion » pour avoir simplement suivi l'opération de décrochage d'un portrait d'Emmanuel Macron dans une mairie. Le SNJ (Syndicat National des Journalistes) parle de « jamais vu ». À ce rythme il va devenir compliqué d'informer sur les luttes sociales, et climatiques.
 
Voir l'article de Reporterre
 
 
52 JOURS
avant le 26 mai, jour de l'élection européenne
 
52 comme les 52 fragments osseux du squelette de Lucy, le premier fossile hominidé aussi complet découvert en Éthiopie en 1974. Elle fut baptisée ainsi parce que les membre de l'équipe de recherche écoutaient Lucy in the sky with diamonds des Beatles le soir sous la tente.
 
Ecouter la musique
 
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lundi 1 avril 2019

CLIMAX - Nouvelle frontière

 
 
E comme Edito
Nouvelle frontière
 
Le droit est une matière hautement inflammable. Loin de ne concerner que les personnes expertes, les polémiques juridiques peuvent mettre le feu à la plaine des débats de société. Parce que dire le droit c'est toujours dire quel monde commun on veut bâtir, autour de quelles règles et de quelles normes. Voilà pourquoi pour celles et ceux qui, comme nous-mêmes, défendent la condition animale, la déclaration de Toulon fera date. De quoi est-il question  ? Vendredi 29 mars, Caroline Regad, Louis Balmond et Cedric Riot, juristes de la faculté de droit de Toulon ont déclaré que l'animal devait désormais être considéré comme une personne physique non humaine. Si une telle perspective devait rentrer dans le droit ce serait une véritable révolution.
 
«  Les animaux ont des droits  »
 
La déclaration de Toulon s'inscrit de fait dans une réponse aux travaux des chercheurs de Cambridge, qui dès 2012 postulaient que les humains n'étaient pas les seuls à détenir les substrats neurologiques de la conscience. Dit plus simplement, les animaux ne sont pas des choses. L'intuition sensible de cette réalité aurait depuis longtemps dû suffire à aiguiller notre droit dans ce sens. Seulement voilà, la tradition est têtue  : le droit français s'obstine à soumettre les animaux au régime des biens alors même que depuis 2015, leur sensibilité a été reconnue. C'est cet état de chose que nous voulons changer. Parce que pour nous, les animaux ont des droits. La déclaration de Toulon est l'oeuvre de juristes qui répondent à des spécialistes des neurosciences. Elle vise à conjuguer les savoirs de différents champs pour faire progresser la considération des animaux dans nos sociétés insensées parce devenues insensibles. Si nous en parlons dans cet édito, c'est également parce que cette déclaration trace un lien entre la France et le Royaume-Uni, venant souligner, en plein Brexit que l'Europe des savoirs partagés peut continuer à exister.
 
Dans la campagne de l'élection européenne, nous avons à cœur de faire avancer, par plusieurs propositions concrètes la condition animale. Pour cette raison, et pour d'autres, à l'heure où la préfecture des Hautes-Pyrénées vient d'autoriser un projet dément de porcherie entre Lourdes et Tarbes, nous refusons les fermes-usines. Blesser les animaux, c'est toujours nous mettre en danger à terme  : la malbouffe commence par la maltraitance animale. Nous proposons de cesser de subventionner les exploitants agricoles qui maltraitent les animaux. Nous souhaitons, à l'instar des millions d'Européens et d'Européennes qui ont signé des pétitions en ce sens, réduire drastiquement les temps de transport des animaux. Notre perspective est globale et radicale, ambitieuse et précise. Nous vous invitons à consulter plus longuement la partie de notre programme consacrée à ces questions pour vous faire votre avis en conscience.
 
«  L'animal est un sujet. Pas un objet  »
 
Ne vous laissez pas embarquer par les sarcasmes des cyniques qui affirment sans nuance qu'on a mieux à faire que de disserter sur le sort des poussins broyés ou des dauphins mutilés. Nous voulons redire ici à quel point ces questions sont politiques, dans le sens le plus noble du terme. Oserons nous dire qu'il y a même une dimension morale dans ces questions ? Assurément oui. Si nous prenons résolument le chemin de la sortie de l'indifférence à la souffrance animale, notre civilisation ne peut que s'en trouver meilleure. La contribution des écologistes à cette évolution est décisive. L'animal est un sujet, pas un objet. La défense du droit de l'animal à être constitue bel et bien une nouvelle frontière de la prise de conscience de notre destin terrestre commun.
 
Pour une Europe de la défense de la condition animale, des droits de la nature et du vivant, rendez-vous en mai.
 
 
 
B comme
Beira
 
La première ville entièrement rayée de la carte pour cause de changements climatiques. Au Mozambique, comme ailleurs, l'urgence n'est pas un fantasme.
 
Voir l'article de Le Monde
 
 
 
F comme
Flygskam
 
En bon suédois ça veut dire la «  honte de voler ». Un modèle scandinave dont on serait bien inspirés de s'inspirer, puisqu'il consiste, par conscience climatique, à préférer voyager en train plutôt qu'en avion.
 
Voir l'article de France Inter
 
 
 
A comme
Au théâtre ce soir
 
Yannick Jadot chroniquait ce matin sur France-Info le dernier spectacle de LREM : «  Les Européennes  ». A l'affiche de ce Vaudeville pas franchement engageant : un chasseur, un amoureux du glyphosate et l'incontournable écolo dans le placard.
 
Voir l'article de France Info TV
 
 
 
S comme
Subliminalement vôtre
 
Et ce remaniement en forme de recroquevillement, où un Emmanuel Macron plus isolé que jamais préfère appeler ses fidèles lieutenants à la rescousse gouvernementale. Et avec ceci, au cas où le message social n'aurait pas été assez clair, vous me mettrez une ex-sarkozysto-juppéiste fer de lance de la suppression de l'ISF.
 
Voir l'article de Le Figaro
 
 
55 JOURS
avant le 26 mai, jour de l'élection européenne
 
55 comme les 55 km du plus long pont autoroutier maritime du monde inauguré en octobre 2018 en Chine.
 
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