dimanche 26 mai 2019

CLIMAX - Tout doit changer

 
 
T comme
Tout doit changer
 
ATTENTION DANGER.
 
Les urnes ont parlé. La liste Europe Écologie est la troisième force de ce scrutin. Une responsabilité immense pèse désormais sur nos épaules. Nous devons comprendre ce qui se joue, mesurer l'ampleur de la tâche, et proposer un chemin. À chaud, qu'il me soit permis de livrer ici, quelques éléments de réflexion.
 
La crise démocratique traversée par notre pays et notre continent continue à empirer. La montée du national-populisme est confirmée, comme le montre le score du Rassemblement national, auquel il faut ajouter les scores de Debout la France pour comprendre le poids considérable du bloc social-identitaire. Comme toujours, la tentation du pire : le repli identitaire nationaliste et xénophobe et le rejet de l'autre prospèrent sur le terreau des crises. L'extrême-droite et les fascismes ne sont jamais les remèdes à ces crises, ils en sont les symptômes. Plus que jamais, le péril représenté par l'extrême-droite politique et culturelle met nos sociétés en danger. La droite classique, représentée par son aile la plus conservatrice, a choisi d'emboîter le pas au Rassemblement national pendant toute la campagne, rendant possible demain l'idée d'une coalition des droites sous domination de la partie extrême d'une telle alliance.
 
LA MAJORITÉ MACRONISTE N'EST PAS UNE SOLUTION MAIS UNE PARTIE DU PROBLÈME.
 
La République en Marche a échoué à endiguer la montée de la colère qui s'exprime par le vote RN. Emmanuel Macron prétendait être un rempart. Nous savons désormais qu'il constitue un tremplin. Cette élection représente pour lui un triple échec. Un échec personnel, puisqu'il avait choisi de personnaliser à outrance cette échéance. Un échec stratégique puisque ni sa volonté d'étouffer le débat européen, ni sa tentative de hold-up sur l'écologie n'auront suffi à lui donner le quitus qu'il demandait. Une défaite politique enfin, la plus grave, puis qu'il est devancé par le RN et sort très affaibli du scrutin.
 
UN PAYSAGE BOULEVERSÉ PAR L'ÉMERGENCE DE LA QUESTION ÉCOLOGIQUE.
 
Le clivage qui structure ce paysage politique occidental depuis plus d'un siècle, entre une droite porteuse d'un capitalisme fordiste et la gauche d'inspiration marxiste et productiviste, est rendu obsolète par l'irruption de la question écologique.
 
La question n'est plus de penser la répartition des richesses engendrées par la révolution industrielle. La question politique essentielle, existentielle, des temps qui viennent est, pour l'humanité – notre civilisation humaine – d'apprendre enfin à habiter la Terre sans se détruire et sans la détruire. Plus personne n'ignore que notre modèle dit « de développement » engendre à la fois un dérèglement climatique brutal et l'extinction accélérée de la vie sur la planète. Les chaos sociaux, géopolitiques et démocratiques que provoque cet effondrement ont commencé. Nous en sommes à la fois les acteurs, les spectateurs et les victimes.
 
DES ENJEUX SOCIAUX EN REDÉFINITION.
 
Les plus vulnérables sont les plus pauvres. Les premiers responsables sont les plus riches. Dès lors l'enjeu écologique est indissociable de la question de la justice sociale. Le mouvement des gilets jaunes est né de la fracture écologique, clone environnemental des fractures sociales et territoriales.
 
La recherche entêtée d'une croissance aveugle, censée nous apporter le retour d'une prospérité perdue, aggrave encore la situation. Les sacrifices consentis à cette croyance fragilisent encore les plus fragiles tout en favorisant l'accaparement des ressources et la prédation sur la nature pour le profit des puissants. L'apparition et le développement sans entrave du capitalisme financier constituent un accélérateur de la destruction environnementale. L'économie financiarisée a définitivement quitté la réalité terrestre. Mais son règne a des conséquences sur l'environnement. Ce sont ces sociétés off-shore, paradis fiscaux et fonds de pension ou souverains qui spéculent sur la destruction de la nature.
 
L'IMPASSE DU POPULISME DE GAUCHE.
 
Face au chaos qui s'avance, les offres politiques traditionnelles sont inopérantes. Aux abois, une partie de la vieille gauche tente de se réinventer dans une synthèse improbable entre centralisation jacobine et prise de conscience écologique par un récit populiste qui simplifie à outrance les conflictualités et les oppositions qui existent dans une société en fin de cycle. L'objectif est la recherche d'une majorité issue d'une coalition de rejets qui, par on ne sait quel miracle, se transformerait en une coalition de projet émancipateur.
 
Pourtant, chacun.e sait qu'il n'y a pas de raccourci en politique. Pour nous, il ne peut y avoir de populisme heureux. Mobiliser le peuple peut se comprendre. Mais exciter la colère des foules est condamnable. La fin est dans les moyens comme l'arbre est dans la graine. La stratégie populiste de conquête du pouvoir par la brutalisation du débat et la caricature des oppositions favorise toujours le coté obscur de la force aussi sûrement que le fleuve va à la mer.
 
« LE CERCLE DE LA RAISON » DELIGITIMÉ.
 
Longtemps, sociaux-démocrates et droite parlementaire se disputaient l'horizon majoritaire. Ce cycle est révolu. La gauche et la droite de gouvernement tentent de survivre à la fin du cycle économique et politique issu de la révolution industrielle en convergeant dans une sorte de synthèse libérale. Ce nouveau « cercle de la raison », incarné en France par Emmanuel Macron, n'a d'autre option pour survivre que de se choisir ses adversaires et d'apparaître face à eux comme un moindre mal. Ce procédé tactique dans le champ politique a pour but de se maintenir au pouvoir malgré une base sociale numériquement faible. Dès lors qu'on obstrue le paysage politique et que l'on empêche les mouvements sociaux de s'exprimer, les relations sociales deviennent plus violentes. Elles le sont d'autant plus que les corps intermédiaires sont méprisés. Le pouvoir en place ainsi affaibli se condamne à être fort avec les faibles et faible avec les forts, et se réduit à être la main invisible du marché dans le gant de fer de la répression. Le cercle de la raison est en fait le cercle du consentement à l'ordre inégal du monde.
 
DE LA NÉCESSITÉ D'UNE NOUVELLE FORCE MOTRICE.
 
Il appartient aux femmes et aux hommes de bonne volonté, déterminé·e·s, à construire une alternative aux « droites », qu'elles soient libérale, conservatrice ou fasciste, d'inventer un nouvel imaginaire politique, mais aussi à des gauches devenues obsolètes à force d'avoir refusé de comprendre les nouveaux enjeux.
 
La gauche d'inspiration marxiste telle qu'elle s'est épanouie depuis le début du XIXe siècle est « incomplète » théoriquement et idéologiquement pour répondre aux ravages causés par le modèle de développement. En ayant omis la question écologique, la pensée marxiste a fait deux concessions décisives au capitalisme : l'acceptation du productivisme et la valorisation de la consommation comme moyen d'émancipation.
 
LE TEMPS DE L'ÉCOLOGIE EST VENU.
 
La critique sociale du capitalisme est fondamentale, mais l'argument écologique dans la critique des conséquences de la révolution industrielle est essentiel. L'enjeu à venir est de revoir radicalement notre relation à la production et à la consommation. C'est en cela que la pensée écologiste n'est non seulement pas supplétive de la gauche hégémonique du siècle et demi qui vient de s'écouler, mais elle l'englobe et la transcende. Cette évolution, ou plutôt les prémices de cette révolution, a été perceptible lors de cette élection européenne. Jamais, lors d'une campagne politique, la question écologique n'a autant été présente et débattue. À nous, désormais de prendre nos responsabilités.
 
CONSTRUIRE l'ALTERNATIVE.
 
Il n'y aura pas d'alternance sans la construction d'une alternative politique. Celle-ci n'émergera pas par la magie d'un rassemblement de circonstance. Il faut tout revoir. Nous avons une conviction inébranlable : l'écologie politique est le ferment des victoires à venir.
 
Il faut imposer un nouveau récit, de nouveaux clivages un nouvel imaginaire. Nous savons pour autant que le clivage droite-gauche est ancré dans les consciences de millions de personnes. Nous avons conscience du désir d'unité qui habite les cœurs. À celle et ceux qui se réclament de la gauche, nous voulons dire que l'avenir de ce qui a été appelé gauche c'est l'écologie.
 
Il est temps pour l'écologie d'assumer le leadership de cette alternative. Notre feuille de route est simple : construire une force et une coalition à vocation majoritaire pour qu'enfin notre pays et l'Europe conduisent une politique environnementale et sociale à la hauteur de la crise que nous traversons.
 
Nous-mêmes, les écologistes, devons être à la hauteur. Nous ne pouvons plus, nous ne voulons plus être faibles. Les résultats des européennes font de nous les dépositaires de l'espoir. Nous n'avons plus le droit de perdre.
 
Il nous faut donc dépasser nos frontières actuelles pour co-construire un nouvel outil politique dont l'objectif est de se préparer à la conquête et à l'exercice du pouvoir.
 
Nous nous adressons donc aux forces constituées, mais aussi directement aux citoyennes et aux citoyens qui depuis des mois se mobilisent pour le climat et la justice sociale. Ensemble nous pouvons tout changer, disions-nous pendant la campagne. C'est le moment de passer à l'acte.
 
Le système, la politique, nos vies, tout doit changer.
 
David Cormand, Secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts
 
 
C comme
Construire Ensemble
 
Tout commence avec vous. Ensemble, construisons le grand mouvement de l'écologie dont la planète a besoin. Désormais, il faut bousculer nos habitudes et sortir des sentiers battus. La politique n'appartient pas à une élite. Rejoignez nous. Devenez climactiviste.
 
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Vous avez reçu cet email car vous vous êtes abonné-e à la lettre d'information CLIMAX, la lettre d'information de la liste Europe Ecologie menée par Yannick Jadot à l'élection européenne du 26 mai 2019.
 
 
 
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vendredi 24 mai 2019

CLIMAX - L'alternative

 
 
H comme
L'heure de l'alternative
 
Demain n'est pas écrit. C'est précisément parce notre destin commun est indécis que nous menons bataille : il nous faut arracher un avenir meilleur de la gangue d'un système moribond autant que mortifère. C'est dans l'écologie que nous plaçons notre espoir. Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent transformer la société, protéger la planète, garantir des droits égaux pour toutes et tous, à se saisir du bulletin de vote Europe Écologie pour construire l'alternative.

L'heure est venue de faire de l'écologie politique la force pivot autour de laquelle se coalisent les légions du changement. Que mille ruisseaux jadis épars convergent en un seul torrent. Que le vent nous porte. Que les urnes, se teintant de vert, annoncent un pouvoir qui change de main. Car tel est bien l'enjeu de cette élection : contraindre enfin les conservateurs qui nous conduisent vers l'abîme à stopper leur course folle.

Ils ont usé de leur pouvoir pour détruire la planète. Nous voulons la sauver. Sans délais, car nous n'avons plus le temps d'attendre. Sans faiblesse, car seule une détermination de chaque instant, permettra de transformer le désir en volonté et la volonté en chemin. Nos yeux sont fatigués de voir tant d'injustices, nos cœurs sont meurtris de supporter tant de désillusions, nos bras sont fatigués de tant et tant de recommencements. Il nous faut tenir bon. Tout commence avec vous, affirmions-nous en début de campagne. L'heure est venue de révéler que nous pressentons que nous sommes à l'aube du type de changement que l'Histoire nomme révolution.

Voilà ce qui explique l'énergie folle mise à nous discréditer. Voilà pourquoi des officines nous guettent, voilà pourquoi des chroniqueurs nous moquent, voilà pourquoi des usurpateurs nous copient. Voilà pourquoi, aussi, nous mesurons que nous n'avons, cette fois, pas le droit de décevoir. Nous serons à la hauteur d'une mission qui nous oblige. L'écologie politique entre dans le temps des conquêtes en adulte.

Nous avons tiré les leçons des expériences passées. Nous ne serons plus les supplétifs de quiconque. En écrivant ces lignes, nous avons conscience de revendiquer une place particulière. Postuler au leadership, ce n'est pas prétendre à des honneurs mais bien davantage prendre sur ses épaules le poids de responsabilités immenses. À quelques heures d'un scrutin capital, nous voulons dire ici que le combat pour le climat doit amener tout le monde à changer. Et d'abord nous-mêmes. Notre mue est engagée. Elle ne connaîtra pas de pause.

Mais assez parlé de nous. Parlons de vous. De vous qui, en glissant un bulletin de vote Europe Écologie dans l'urne, allez engager l'Europe sur la voie du renouveau. De vous, dont l'esprit critique acéré est une garantie de vigilance. De vous, qui pouvez être fier.e.s de défier l'ordre établi. De vous, qui pouvez convaincre jusque dans les derniers instants, les timides, les hésitants, les tièdes, les renaclants. De vous, qui devez poursuivre votre effort. Allez chercher la moindre voix dans chaque recoin de chaque hameau. Dites que votre vote est une alarme. Dites que votre vote est bâtisseur d'espoir. Dites que le temps est venu. Dites que la jeunesse du monde demande à exister. Dites que la sagesse de la planète demande de la préserver. Dites que l'avenir n'a pas de lobby mais qu'il a un parti. Dites, qu'ensemble, nous pouvons tout changer. Dites que l'alternative est nôtre.
Et dites-le haut et fort. Parce que l'heure est venue.
 
 
 
C comme
Cinq
 
Cinq raisons de voter pour la liste Europe Ecologie, cinq comme les cinq doigts de la main (ce qui tombe rudement bien parce que ça fait un chouette moyen mnémotechnique pour énoncer les arguments sans en oublier un seul). Cinq comme les cinq années du mandat européen, comme cinq années qui pourront tout changer.
 
Et si mon vote pouvait tout changer ?
 
 
 
P comme
Première raison
 
Parce que la liste Europe Ecologie est la seule à proposer l'adoption immédiate d'un traité environnemental, loi fondamentale qui deviendra la norme juridique supérieure européenne. Un texte grâce auquel les critères écologiques l'emporteront sur tous les autres : aucune loi ne pourra plus être votée si elle ne s'y soumet pas.
 
Lire notre traité environnemental européen
 
 
 
D comme
Deuxième argument
 
Parce que nos candidat.e.s Europe Ecologie seront des député.e.s de combat. Yannick Jadot, ancien activiste de Greenpeace ; Benoît Biteau, agriculteur bio ; Michèle Rivasi, militante anti-lobbies ; Damien Carême, maire qui accueille les migrants ; Marie Toussaint, juriste qui mobilise deux millions de signatures pour l'Affaire du siècle et attaque l'État français pour « inaction climatique »… et tant d'autres prêt.e.s à porter ces combats à Bruxelles et Strasbourg.
 
Consulter la liste de nos candidat.e.s du climat
 
 
 
T comme
Troisième certitude
 
Parce que le groupe Vert au Parlement européen est solide. Parce qu'une vague verte, et notamment celle qui est attendue et espérée en Allemagne, au Royaume-Unis ou encore en Belgique peut encore renforcer notre pouvoir d'agir. Parce que nous ne sommes pas seul.e.s et que notre cohésion est à l'image de notre cohérence.
 
Lire l'article de Libération
 
 
 
Q comme
Quatrième démonstration
 
Parce que la liste est certaine d'obtenir des sièges, parce que l'arithmétique électorale pénalise les listes qui totaliseront moins de 5% des suffrages. Parce que vous pouvez être sûr.e.s que votre vote sera efficace.
 
Lire l'article de Le Parisien
 
 
 
U comme
Ultime évidence
 
Et comme Urgence, l'urgence climatique qui menace notre planète. Dans cinq ans il sera trop tard. La jeunesse qui se lève sur les cinq continents pour demander le droit à vivre le sait. Ces lycéen.ne.s, pour la majorité d'entre-iels, n'ont pas le droit de vote et ne pourront pas porter ce combat dans les urnes. Vous, si.
 
Lire l'article sur Yahoo Actualités
 
 
2 JOURS
avant le 26 mai, jour de l'élection européenne
 
2 comme les deux degrés Celsius supplémentaires si redoutés. Deux degrés qui entraîneraient une hausse du niveau de la mer plus importante de 10 cm par rapport à une augmentation de 1,5°C (avec laquelle on prévoit déjà une hausse de 26 à 77 cm d'ici 2100), 10 cm qui exposeraient 10 millions de personnes en plus au risque de submersion côtière.
 
Lire l'article sur France Inter
 
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