mardi 31 janvier 2012

CP-EQUIPE DE CAMPAGNE DE F. HOLLANDE> Aurélie Filippetti > Voeux à la presse : un bilan sinistre




 


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 

Paris, le 31 janvier 2012

Aurélie Filippetti, Responsable du Pôle Culture, audiovisuel, médias - Equipe de François Hollande

 

 

 

Voeux à la presse : un bilan sinistre

 

Nicolas Sarkozy dans ses voeux à la presse de ce jour a omis d'évoquer le bilan sinistre du quinquennat en matière d'indépendance de la presse : atteintes graves à la protection des sources (comme le prouve encore aujourd'hui l'affaire Bettencourt), nomination des présidents de l'audiovisuel public par le Président lui-même, fragilisation du budget de France Télévisions, pression sur les journalistes, limogeages de certains directeurs de rédaction ayant déplu, etc.

 

L'ensemble de la cérémonie semblait d'un autre âge. La priorité du prochain quinquennat doit être le rétablissement de l'indépendance de la presse et des médias.






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Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République


Discours de Pierre Moscovici - 31 janvier






Bonsoir,

vous trouverez ci-dessous le discours de Pierre Moscovici, tenu ce matin suite au Conseil Européen du 30 janvier.

Bien cordialement,


Service de presse 

Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République
01 56 58 90 28 - 01 56 58 90 19



Discours de Pierre Moscovici le 31 janvier 2012

« Conseil Européen du 30 janvier 2012 »


Le Conseil européen a adopté un traité qui confirme les craintes que j'avais exprimées à l'issue du Conseil européen du 9 décembre 2011. Il n'apporte pas de réponse à la crise. Il reste marqué par une obsession de la discipline budgétaire qui aggravera l'austérité et la récession. Il fait l'impasse sur les impératifs de la croissance, de la solidarité, de la lutte contre les risques financiers, mais aussi du contrôle démocratique des décisions européennes.


La responsabilité budgétaire s'impose à tous, dans un contexte de menace sur les capacités d'action de l'Etat. Je l'ai déjà dit et je le répète, le combat contre l'endettement public est un combat pour la Gauche. Parce que quand un Etat est endetté à l'excès, quand le service de la dette devient le premier budget de l'Etat, dans un contexte où il faut réduire les déficits, alors ce sont les services publics qui trinquent. Et si l'on veut retrouver de la souveraineté, si l'on veut retrouver les marges de manœuvre pour développer les services publics, l'éducation, l'hôpital, les services publics locaux, alors il est indispensable de se désendetter. C'est la raison pour laquelle nous mettrons en place, comme François Hollande l'a dit, un cadre national de réduction des déficits et de la dette qui conduit à l'équilibre des finances publiques à la fin du quinquennat. C'est un engagement absolu qui figure en tête du projet de François Hollande. Il ne s'agit donc en aucun cas de remettre en cause cela.


Dans le même temps,  nous sommes conscients que la discipline budgétaire ne suffit pas à remettre la zone euro sur le chemin de la stabilité financière, de la croissance et de l'emploi. C'est pourquoi s'il est élu, François Hollande demandera que le nécessaire rééquilibrage des priorités européennes se traduise, dans un traité renégocié, par des dispositions de nature comparable à celles qui figurent aujourd'hui dans le projet de traité.


 Je veux évoquer plusieurs dimensions.


La croissance, d'abord. En matière de croissance, nous pouvons penser à la réorientation des instruments existants de la Banque européenne d'investissement, du budget européen. N'oublions pas que nous serons, aussitôt après l'élection présidentielle, dans la négociation des perspectives financières pour la période 2013/2020. Je pense aussi à la mise en place de ressources nouvelles comme la taxe sur les transactions financières, ou encore la taxe carbone aux frontières, pour financer des projets industriels, des projets d'infrastructures, des projets de croissance, des projets dans le domaine de l'énergie. La mise en place de « project bonds » y contribuera aussi.


Le deuxième domaine dans lequel on peut compléter les choses, c'est la lutte contre les risques financiers qui demeurent une menace pour la stabilité de la zone euro, par une action commune de supervision, de régulation dans le domaine bancaire et financier, et par le développement du mécanisme européen de stabilité.

 

Nous approuvons la mise en place du mécanisme européen de stabilité comme étape — uniquement une étape — vers la mise en place de ce que j'appellerais un pare-feu de dimension adaptée. L'Europe a besoin d'une force de frappe financière importante pour sortir de la crise.


Troisième dimension, c'est la coordination des politiques économiques qui doit être encore étendue pour répondre de façon concertée aux déséquilibres de croissance et de compétitivité qui sont aussi à l'origine de la crise.


Quatrième dimension, la gouvernance, je veux insister sur le rôle de la Banque centrale européenne, qui doit exercer pleinement ses responsabilités dans le cadre de son mandat. Pour nous, cela veut dire certes la stabilité financière et monétaire, mais aussi le service de l'économie réelle, le financement de l'économie.


Enfin, dernière dimension, c'est la solidarité, en ouvrant la possibilité de créer des euro-obligations.


C'est le sens de la renégociation que nous demanderons.


Je voudrais insister sur un point, sur le fait que tout cela exigera une nouvelle dynamique franco-allemande, qui soit basée à la fois sur la crédibilité en matière de conduite de la politique économique et de responsabilité budgétaire, et aussi sur un effort de conviction mutuelle. L'amitié franco-allemande, pour nous, est essentielle, elle est vitale, elle est incontournable. Il ne s'agit pas, en quoi que ce soit, d'entrer dans je ne sais quel conflit avec l'Allemagne ou avec la Chancelière allemande — qui, somme toute, si elle veut venir soutenir un de ses partenaires conservateurs, c'est sa faculté, c'est sa liberté. Elle aura, si François Hollande est élu président de la République, à discuter avec un autre président. Disant cela, et parlant de la dynamique franco-allemande, je veux insister sur le fait que dynamique franco-allemande ne veut pas dire identité franco-allemande, ne veut pas dire imitation de l'Allemagne par la France.


Nous sommes deux pays différents, nous avons deux modèles sociaux différents, et pour ce qui nous concerne nous tenons au nôtre, nous tenons au contrat de travail, nous tenons à l'existence d'un salaire minimum. Nous voulons lutter contre la pauvreté et la précarité. Donc, tout n'est pas à retenir dans un supposé modèle allemand. Il y a des choses qui doivent nous inspirer évidemment. Et quand on parle compétitivité, ce n'est pas tant la compétitivité prix qui est un problème, que la compétitivité hors prix. C'est par exemple l'existence en Allemagne de ce qu'on appelle le Mittelstand, d'un tissu industriel de PME-PMI concentrées sur l'industrie, en lien avec les grands donneurs d'ordres. C'est cela qu'il nous faut non pas copier, mais trouver dans un modèle français.


L'amitié franco-allemande doit reposer là-dessus, sur l'affirmation de deux modèles sociaux, de deux identités nationales, de deux façons d'être, mais qui sont en même temps complémentaires, et chercher à trouver chez l'autre le meilleur de ce qu'il est capable de produire.


C'est dans cet esprit-là que nous agirons pour la renégociation qui, encore une fois, sera un travail de conviction. Non pas de remise en cause des disciplines budgétaires, encore une fois, mais d'ajout, pour compléter, de rééquilibrage, de réorientation. Parce que nous sommes convaincus qu'il y a une attente qui n'est pas satisfaite, c'est l'attente d'une Europe tournée vers la croissance, d'une Europe tournée vers l'emploi. Si l'on n'est pas capable de prendre en compte ces attentes, alors ce qui est au rendez-vous, c'est la déception populaire, c'est le rejet de la construction européenne.


 C'est parce que nous sommes passionnément européens, parce que nous sommes attachés à cette dynamique européenne, que nous souhaitons la réorientation et le rééquilibrage.


Alors, comment pouvons-nous y parvenir ? J'entends déjà ceux qui vont nous dire : « ce traité est sur la table, il a été adopté par tous, comment pouvez-vous oser, d'une certaine façon, remettre en cause une telle négociation ? ». Je ferai deux remarques.


La première, c'est que le Président de la République a eu la sagesse de reconnaître qu'il ne serait pas raisonnable de procéder à la ratification de ce traité, qui sera signé dans le courant du mois de mars, d'ici à l'élection présidentielle. D'expérience, ayant été ministre des Affaires européennes, ayant eu à négocier des traités, ayant été Vice-président du Parlement européen, je sais ce que dure un processus de ratification en Europe. Donc, il sera temps, il sera encore temps, il sera tout à fait temps d'ouvrir cette discussion après l'élection présidentielle, sur la base d'un traité qui n'aura pas été ratifié par les différents pays signataires de l'Union européenne.


Ma deuxième remarque, c'est que nous pouvons parvenir à une renégociation que je souhaite sereine, que je souhaite positive, que je souhaite capable d'engendrer une dynamique nouvelle. Nous pouvons y parvenir grâce à la légitimité que confère l'élection présidentielle. Incontestablement, l'élection présidentielle provoque toujours un effet de légitimité puissant. Elle retrempe la légitimité, elle lui donne de la force. Sur la base de cette légitimité, la relation franco-allemande, comme la construction européenne, repart sur des bases pas entièrement nouvelles, mais renouvelées.


Pour cela, il faut une crédibilité suffisante en termes de responsabilité budgétaire. C'est notre volonté. Il faut enfin prendre en compte les attentes de nos partenaires qui n'ont pas été entendues, et il faut que la convergence de nos demandes avec les attentes européennes soit forte, alors que se profile une récession.


Notre conviction, c'est bien celle-là. C'est qu'au-delà même de la nécessaire responsabilité budgétaire, c'est le spectre de la récession qu'il faut conjurer, c'est la croissance qu'il faut être capable de relancer, c'est la solidarité qu'il faut améliorer, c'est la régulation qu'il faut développer.


C'est ainsi que nous accueillons ce traité européen.

 



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Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République


CP-FRANÇOIS HOLLANDE>ANDRE VALLINI/MARIE-PIERRE DE LA GONTRIE>L'indépendance de la justice toujours plus en péril




Communiqué de presse



Le 31 janvier 2012

 

André Vallini, Chargé de la justice dans l'équipe de campagne de François Hollande

Marie-Pierre de la Gontrie, Secrétaire nationale du Parti Socialiste aux libertés publiques et à la justice

 


L'indépendance de la justice toujours plus en péril


Alors que, contre toute évidence et au mépris de toute réalité, Nicolas Sarkozy a osé déclarer jeudi dernier qu'il avait fait progresser l'indépendance de la justice, la liste des procédures visant des magistrats vient encore de s'allonger.

 

En effet, après les tracasseries administratives subies par le juge Trevidic, en charge du dossier Karachi, les possibles poursuites à l'encontre de la juge Prevost-Deprez, à Nanterre, la procédure disciplinaire engagée contre un magistrat du Parquet à Bobigny - finalement avortée - ou l'inspection lancée contre un magistrat du parquet de Castres pour des propos critiques envers la politique actuelle, on apprend que le garde des sceaux a engagé une procédure disciplinaire devant le Conseil Supérieur de la Magistrature à l'encontre du juge d'instruction en charge de dossiers sensibles comme la disparition de Guy-André Kieffer en Côte d'Ivoire ou celle à Paris de Medhi Ben Barka.

 

Ce juge a-t-il déplu en perquisitionnant les locaux de la DGSE, en se rendant à l'Elysée pour y saisir un dossier, ou en convoquant Patrick Ouart, conseiller justice de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de son enquête sur la disparition du journaliste Guy-André Kieffer ?

 

Si les magistrats peuvent voir leur responsabilité engagée, si des procédures disciplinaires peuvent s'avérer justifiées, il ne peut s'agir d'entraver une enquête ou d'exercer une quelconque pression sur le fonctionnement de la justice.

 

François Hollande et le Parti socialiste s'engagent à respecter le travail des juges, à instaurer l'indépendance nécessaire à une justice sereine, en renforçant les garanties statutaires des juges par rapport au pouvoir exécutif et en les étendant aux membres du Parquet.


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Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République


CP-BN : Sénégal




Le mardi 31 janvier 2012,
Communiqué
Bureau national

SENEGAL

Le Parti socialiste condamne avec vigueur les violences contre les manifestants au Sénégal qui ont causé ces deux derniers jours la mort de deux personnes et blessé plusieurs autres. Il demande la fin de la violence policière, le retour au calme et le respect du droit de l'opposition à manifester pacifiquement.

M. Wade est devenu un autocrate qui cherche à briguer à plus de 80 ans un nouveau mandat, en contradiction avec la constitution. Il a fait arrêter des militants socialistes et a empêché la candidature de Youssou n'Dour.
Avec cette invalidation, et le maintien de sa propre candidature en dépit des problèmes juridiques et de l'opposition considérable qu'elle suscite, Abdoulaye Wade prend la responsabilité de déclencher une crise politique très grave au Sénégal. 

Certains pays, notamment les Etats-Unis, ont pris une position très ferme invitant le chef de l'Etat sénégalais à « céder la place à la prochaine génération». Le Parti socialiste constate le décalage important entre la position américaine et les déclarations très timides du gouvernement français qui, depuis plusieurs années, n'a jamais ménagé son soutien au gouvernement sénégalais actuel. 

Le Parti socialiste soutient la mobilisation du peuple sénégalais contre ces dérives qui, pourraient finir, si elles continuaient, par déstabiliser un pays qui était une démocratie apaisée. Il renouvelle son soutien au candidat du Parti socialiste sénégalais, Ousmane Tanor Dieng, qui semble le plus à même de garantir le bon fonctionnement des institutions et de la démocratie sénégalaise.
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Service de presse
PARTI SOCIALISTE




CP-EQUIPE DE CAMPAGNE DE F. HOLLANDE> Marie-Hélène Aubert et François Brottes > Le rapport de la Cour des comptes conforte le scénari






 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 

Paris, le 31 janvier 2012

Marie-Hélène Aubert et François Brottes, respectivement Responsable du Pôle Environnement, développement durable et énergie et Chargé de l'Energie

 



Le rapport de la Cour des comptes conforte le scénario de transition énergétique de François Hollande

  

Le rapport de la Cour des comptes sur les coûts de la filière électronucléaire paru ce jour valide les orientations prises par François Hollande, dans le scénario de transition énergétique qu'il propose aux Français.

 

Ce rapport, de grande qualité, rassemble toutes les données factuelles disponibles sur les éléments qui constituent les coûts de la production d'électricité nucléaire, passés, présents et futurs avec une exigence constante de sûreté, et contribue ainsi à la nécessaire transparence pour débattre sereinement de l'avenir du nucléaire en France.

 

La Cour des Comptes examine particulièrement les coûts suivants : le démantèlement des centrales, le traitement et le stockage des déchets, les investissements de sûreté préconisés par l'ASN, la maintenance et la prolongation de la vie des centrales. Elle examine en outre l'ensemble des externalités positives ou négatives de la filière nucléaire.

 

Les deux premières dépenses constituent des dépenses obligatoires, quel que soit le scénario retenu pour le futur. Leur montant reste incertain, mais même s'il devait être fortement réévalué, son impact serait limité sur le modèle économique actuel.

 

Pour les charges futures de démantèlement des centrales et de stockage des déchets, la Cour confirme sans surprise que leur financement n'est ni assez précis ni suffisamment abondé par les opérateurs, émettant de fortes réserves sur l'affectation des actifs de RTE et des opérateurs pour couvrir ces charges, comme les socialistes l'avaient déjà dénoncé.

 

Comme le PS le propose depuis longtemps, il est indispensable et urgent de sanctuariser le financement du démantèlement des centrales et de la gestion des déchets radioactifs à vie longue dans un fonds dédié, par la contribution directe des exploitants. Un audit approfondi et indépendant devra être mené sur ce point.

 

Sur le coût du renouvellement du parc de production à neuf, les chiffres proposés par la Cour démontrent la pertinence du choix proposé par François Hollande en faveur de la diversification dans les énergies renouvelables et du renforcement de la maitrise de la demande.

 

Sur la prolongation de la durée de vie des centrales, malgré l'impact des investissements post-Fukushima et des besoins en maintenance, le parc nucléaire historique conserve à ce jour sa pertinence. Dans ce cadre, la durée d'exploitation des centrales du parc actuel, qui devra notamment intégrer les recommandations de l'ASN, constituera une donnée majeure de la politique énergétique.

 

Comme François Hollande l'a annoncé, les décisions de fermeture seront donc à prendre au cas par cas, en tenant compte de l'ensemble des exigences techniques, économiques et de sûreté. A l'exception de la centrale de Fessenheim qui, s'il est élu, sera fermée sur le quinquennat, ces décisions seront prises à partir de 2020-2023.

 

Les choix d'orientation du mix énergétique de François Hollande ressortent donc confortés par cette analyse neutre et objective.

 

Le maintien d'une partie du parc nucléaire existant jusqu'à l'horizon 2025, à hauteur de 50% du mix de production électrique, permettra d'assurer l'optimisation des investissements considérables déjà consentis par les Français, ainsi que le maintien de l'excellence des compétences industrielles en matière nucléaire.

 

Cette optimisation permettra à l'Etat de financer une politique ambitieuse d'économie d'énergie et de développer enfin des filières industrielles d'énergies renouvelables indispensables à la transition énergétique, qui permettront à la France de maintenir son indépendance énergétique et de tenir ses engagements européens en matière climatique.

 

 

Ce sera tout l'enjeu du grand débat démocratique sur la transition énergétique proposé par François Hollande, que la Cour des comptes elle-même appelle de ses vœux.






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Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République


lundi 30 janvier 2012

CP-EQUIPE DE CAMPAGNE DE F. HOLLANDE> Un president mal informe> Yves Krattinger






COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Le 30 janvier 2012

Yves Krattinger, Responsable du pôle Territoires, services publics, ruralité

Un president mal informe

 

Dans son intervention télévisée d'hier, le Président sortant, parlant des créations d'emploi dans les collectivités locales, a déclaré qu'il n'y avait pas eu de transferts de fonctionnaires de l'Etat aux collectivités locales et qu'elles avaient contribué à accroître la dette publique.

 

Le fait de déclarer que les départements et les régions n'auraient pas accueilli les agents d'entretien des collèges et des lycées, pas plus que les agents des anciennes directions départementales de l'équipement transférés aux départements, relève soit de la malhonnêteté intellectuelle, soit de la méconnaissance de la réalité. D'autant plus que l'Etat a conservé un nombre important de crédits relevant de compétences transférées.

 

Quant à la volonté de faire porter sur les collectivités territoriales la responsabilité des déficits, en appelant à l'application de la règle d'or de l'équilibre budgétaire aux collectivités, cela relève de la pure manœuvre électoraliste.

 

Le Président devrait savoir que les collectivités votent des budgets en équilibre tant en fonctionnement qu'en investissement. Qu'elles empruntent seulement pour financer leurs investissements. Que les emprunts des collectivités représentent seulement un quart de leurs dépenses d'investissement et que malgré tout elles concentrent 70% de l'investissement public en faveur des entreprises et de l'innovation. A l'inverse, l'Etat emprunte pour sa part afin de rembourser ses intérêts d'emprunts contractés antérieurement.

 

Le Président sortant semble vraiment très mal informé et souhaite faire porter sur les collectivités territoriales la responsabilité de ses propre indigences et de sa mauvaise gestion qui a conduit le dette publique à s'accroître de 612 milliards d'euros sous son autorité.

 

François HOLLANDE ne stigmatise pas les collectivités, il entend les intégrer dans le redressement du pays et reviendra sur les mesures qui ont entraîné une réduction de leur autonomie.

 

 


Service de presse 

Equipe de campagne de François Hollande

Candidat à la présidence de la République



sommet européen : plus absurde, tu meurs !


Communiqué de François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon

Plus absurde, tu meurs !

 

D'un sommet européen à l'autre les dirigeants européens s'enfoncent dans une fuite en avant aveuglée. Comme aucun Etat ne parvient à atteindre l'objectif d'un déficit maximal de 3% du PIB, les voilà qui descendent ce niveau à 0,5% ! C'est absurde. Les pays qui se trouvent en difficulté financière subiront un nouveau mécanisme de sanctions qui les enfoncera davantage. C'est inepte. Cette politique est une insulte à l'intelligence. C'est un attentat contre la démocratie puisqu'aucun de ces chefs n'osera soumettre de telles folies au vote de son peuple. Heureusement, les Français peuvent envoyer par-dessus-bord ces traités imbéciles et cruels en votant pour le Front de Gauche.



Argumentaire : Maintenir l'emploi en France

UMP
Chers amis,

Nicolas Sarkozy a une fois encore fait la démonstration de sa détermination à agir pour protéger la France et les Français et pour préparer l'avenir.

Son intervention télévisée de dimanche soir, suivie par 16 millions de nos compatriotes, a ainsi été l'occasion de présenter trois grandes mesures structurelles pour lutter contre le chômage et renforcer l'activité et le pouvoir d'achat en France.

Plusieurs de ces mesures comme la fiscalité anti-délocalisation et les accords compétitivité sont directement inspirées des propositions de l'UMP que vous avez approuvées à plus de 95%.

L'objectif de ces mesures courageuses est de renforcer notre compétitivité, notamment en baissant le coût du travail afin de favoriser le « produire en France » !

Je vous invite à télécharger l'argumentaire et les deux infographies et à aller expliquer et promouvoir ces mesures sur le terrain : elles sont indispensables pour maintenir l'emploi en France.


Argumentaire - Créer et maintenir l'emploi en France

Infographie - Fiscalité anti-délocalisation, la malhonnêteté de nos opposants

Infographie - Une fiscalité anti-délocalisation pour protéger nos emplois


Je compte sur vous pour valoriser l'action de notre majorité et du Président de la République,


Jean-François Copé
Secrétaire général de l'UMP

En application des articles 38 et suivants de la loi du 6 janvier 1978, vous bénéficiez des droits d'accès, de rectification, de suppression et d'opposition aux informations vous concernant. Vous pouvez exercer ces droits en nous écrivant à l'adresse : fichiers@u-m-p.org ou à UMP- Relations extérieures TSA 51558 - 75901 Paris Cedex 15. Si vous ne souhaitez plus recevoir de courriels de la part de l'UMP, vous pouvez vous désinscrire en nous écrivant à fichiers@u-m-p.org ou en cliquant ici.

Le logement bat la campagne ... Sarkozy commence mal




Droit au Logement

Fédération Droit Au logement – 29 Avenue Ledru Rollin - 75012 Paris
tél : 01 40 27 92 98 • fax 01 42 97 40 18  • <http://www.droitaulogement.org/>

COMMUNIQUE
Paris le 30 janvier   2012


Cette fois, le logement est dans la campagne :
mais Sarkozy rate son entrée en lice

Tandis que la question du logement prend de l'ampleur durant cette campagne, l'annonce de Nicolas Sarkozy d'augmenter de 30% les droits à construire, apparaît comme une mesure "au doigt mouillé" annoncée dans la précipitation.
Cette annonce ne répond pas à la situation des mal lotis, ni aux inquiétudes grandissantes de ceux et celles qui redoutent de se retrouver un jour à la rue.

Le Président reconnaît qu'il y a une crise du logement. C'est indéniable, puisque les expulsions locatives ont été multipliées par 2, comme le nombre de sans-abris, les prix de l'immobilier, et beaucoup de loyers du parc privé.
La hausse des prix, et donc de la crise du logement, a été encouragée par les politiques de défiscalisation et de soutien aux milieux de l'immobilier, et par des législations précarisant les statuts locatifs notamment, tandis que les lois censées protéger les sans logis n'ont pas été respectées (Loi DALO, obligation d'accueil des sans abris, Loi de réquisition, Loi SRU) .
Le Président suggère que l'augmentation de la production fera baisser les prix. Or ce n'est absolument pas prouvé, sauf s'il y a une surproduction entrainant une crise immobilière, comme en Espagne, par exemple. L'objectif de cette mesure, qui se heurtera aux élus locaux, n'est t'il pas plutôt de donner des droits à construire à ses amis promoteurs sur les terrains appartenant à l'Etat  

Oui il faut construire ... les logements dont nous avons besoin, c'est à dire des logements sociaux.
Oui il faut faire baisser le prix des logements  pour redonner de l'oxygène aux couches populaires, mais la bonne manière d'y arriver est d'encadrer et de baisser les loyers, comme on l'a fait entre 1918 et 1986 en France et de taxer les profits tirés de la spéculation immobilière et foncière.

De nouvelles mesures régressives s'annoncent du coté de l'UMP et du Ministre Apparu, telles la vente en grande quantité de logements sociaux, ou le renforcement de la précarité locative au nom d'une prétendue baisse du loyer, donnant de nouveaux avantages aux bailleurs privés et aux milieux de l'immobilier et des banques dont l'appétit pour les profits est décidément insatiables.

Plus généralement, Droit Au Logement s'inquiète que n'apparaissent pas pour l'heure dans les principaux débats, le respect et l'amélioration de la loi DALO, de l'obligation d'accueil inconditionnel des sans logis et de la loi de réquisition.

Autrement dit, il est temps que le droit au logement devienne un droit constitutionnel, et un nouveau volet de la protection sociale, car être sans logis ou mal logé ne permet pas de vivre à part entière dans nos sociétés.

Un toit c'est un droit !




Nouvelles brèves :  

  • Loi Camping : le député maire Jean Louis Léonard, à l'issue d'une manifestation de plusieurs centaines de personnes sur sa commune de Chatelaillon-plage, a annoncé sa décision de retirer de son projet de loi l'article interdisant de vivre plus de trois mois dans un camping, et de prévoir à titre transitoire la possibilité que les habitants à l'année puissent s'y domicilier, afin d'accéder à leur droits civiques, sociaux, et à scolarisation.

  • La demande de la Mairie de Neuilly de réduire le nombre de logements sociaux à réaliser de 2011 à 2013, a été rejetée par la commission nationale de recours Article 55 de la loi SRU

  • Les deux réquisitions menées  Rouen et Toulouse se poursuivent, dans l'attente du relogement des occupants.

  • Manifestations samedi 10 mars dans toute la France, pour l'arrêt des expulsions, la baisse des loyers, la réalisation massive de HLM, le droit au logement et l'application des lois pour les mal logés ...

  • La Cour de Cassation vient de rendre un arrêt confirmant l'expulsion d'un locataire à jour de ses loyers. Son tort :  il payait trop souvent son loyer après la date prévue sur la bail ... C'est très grave en cette période  de crise sociale, de montée du chômage et de flambée des loyers. Il faut décidément revoir au plus vite la loi de 89 qui régit les rapports locatifs.

  • Le Conseil d'État a rejeté le recours déposé par le DAL contre la décision de l'été dernier du Préfet de Paris de réduire quasiment de moitié les places d'hébergement hôtelier pour les sans logis. Toutefois, le CE confirme que l'accueil de toute personne sans abri en situation de détresse est une obligation pour l'État. Le CE justifie sa décision par le fait que l'hôtel constituant  un mode d'hébergement parmi d'autre, l'État à la liberté de choisir la manière de mettre en œuvre cette obligation.  




Droit au logement : http://www.droitaulogement.org/


DAL fédération participe au réseaux :

NOVOX : Réseau international des mouvements  de lutte des "sans" http://www.novox.org/
RéSEL : "Réseau stop aux expulsions de logement" http:/www.stopauxexpulsions.org/
ATTTAC : Association altermondialiste contre la spéculation financière
CUT Collectif Urgence un toit  
http://collectifurgenceuntoit.over-blog.com/
La Plate forme logement des mouvement sociaux  
(site en cours de réalisation)


[Communiqué] Bal tragique à Vienne.




Communiqué :  Bal tragique à Vienne.


Il est impossible de ne pas réagir aux propos tenus hier par Jean-Marie Le Pen qui accompagnait sa fille, invitée d'honneur, au bal des associations étudiantes d'extrême droite à Vienne.

Son nouveau jeu de mots est tout sauf anodin. L'allusion antisémite est claire, la nostalgie de la Vienne du XIXème siècle, ainsi peut être des régimes totalitaires du XXème, lui a fait dire que « c'était Strauss sans Kahn », exprimant ainsi son désir profond et immuable d'éliminer ce qu'il ne supporte pas.

C'est une injure à l'Europe et au peuple européen. Depuis deux siècles, ceux qui croient à l'enrichissement des cultures se sont heurtés, souvent au prix de leur vie, à ceux qui, au contraire, souhaitaient exclure, détruire, éliminer au prétexte d'une quête stupide et vaine d'une supposée pureté…

On espérait cela fini. On exige que cela cesse. Malheureusement il n'en est rien, y compris dans notre pays. 


Robert Rochefort, député européen et membre de l'équipe de campagne de François Bayrou


Jérémy CHANEZ
Service de presse de François Bayrou




dimanche 29 janvier 2012

CP-EQUIPE DE CAMPAGNE DE F. HOLLANDE> A PROPOS DES DECLARATIONS D'H. GUAINO SUR F. HOLLANDE>P. MOSCOVICI






COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Dimanche 29 janvier 2012,

Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande

 

Faisant fi du devoir de réserve, qui s'impose aux conseillers du président de la République, Henri Guaino a déclaré, lors d'une réunion de militants UMP, que François Hollande n'est pas un républicain parce qu'il ne se serait pas démarqué des pédagogistes de gauche qui auraient détruit l'école républicaine, et l'a accusé de complaisance vis-à-vis du communautarisme  parce qu'il prône la ratification de la charte des langues régionales et minoritaires.

 

Plus qu'osée de la part de celui qui a écrit le discours de Dakar et soutenu la suppression de 70.000 emplois dans l'Education nationale, cette déclaration montre le peu de respect qu'Henri Guaino porte au débat démocratique, et est révélatrice de la fébrilité de la droite à court d'arguments face à François Hollande.

 


Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République




Réaction aux déclarations de Nicolas Sarkozy




Communiqué du Parti de Gauche

Réaction de Martine Billard aux déclarations de Nicolas Sarkozy
Jusqu'au bout, il fera des cadeaux au patronnat


Sous prétexte de renforcer la compétitivité de la France, Nicolas Sarkozy fait un cadeau de 13 milliards au patronat, et leur offre la possibilité de déroger au code du travail.

Depuis le temps que le MEDEF exigeait de sortir le temps de travail et le SMIC de la loi, c'est chose faite !

Outre une augmentation du temps de travail et une baisse des salaires, les travailleurs devront affronter une hausse de la TVA, et renoncer à toute baisse des loyers. Ses mesures sur le logement vont permettre à ses amis d'agrandir leurs villas, mais surement pas de construire les logements sociaux qui manquent cruellement, et qu'il n'a même pas évoqué.

Décidemment, le quinquennat de Nicolas Sarkozy se résume en une phrase : faire payer les plus modestes !




Réaction à l'intervention de Sarkozy



Communiqué de Jean-Luc Mélenchon




Nicolas Sarkozy vient d'annoncer un troisième plan d'austérité. Standard and Poor's a été obéie. Cela va saigner. La ponction annoncée pour servir la finance sera supportée à 85% par les ménages. Le capital y contribuera six fois moins. J'annonce même qu'il n'y contribuera pas du tout. Car les mesures qui frappent le peuple s'appliqueront tout de suite, tandis que celles qui toucheraient le capital sont reportées au lendemain de l'élection. Des milliers de jeunes seront poussés hors de l'école pour aller en apprentissage. Terrible nouvelle, les salaires et le temps de travail seront négociés dans l'entreprise et la loi n'y pourra rien. Enfin le logement sera de nouveau dérégulé, soit disant pour baisser les loyers. Jusqu'au bout, le président sortant aura cherché à enfumer les Français.

Contact Presse:


La VRP de la haine en week-end




Communiqué d'Alexis Corbière

La VRP de la haine en week-end


Triste performance, ce week-end, Mme Le Pen a fait voyager ses idées de haine entre Vienne et Perpignan.

Samedi soir, elle était dans la capitale de l'Autriche, invitée d'un bal pour valser avec des antisémites et des xénophobes.

Le parti FPö qui l'avait fait venir est aussi opposé à toute immigration de gens de confession musulmane. Il veut faire baisser en Autriche le nombre de fonctionnaires et souhaitent que les riches payent moins d'impôts.

Cette amitié avec de telles formations d'extrême-droite éclaire les propositions du FN en France.

Le lendemain, Marine Le Pen était à Perpignan pour faire huer dans une réunion publique les roms en parlant de leurs prétendues "berlines flambant neuves" qui sortent de leur camp.

De Vienne à Perpignan, ces idées pourries sont insupportables pour tous républicains. Marine Le Pen c'est la VRP de la haine.

Contact :

Alexis Corbière

animateur du Front de Gauche
Conseiller de Jean-Luc Mélenchon
Auteur du livre "Le Parti de l'étrangère" aux Editions Tribord


Ce qui s'est passé cette semaine pour François Hollande





François Hollande 2012 Newsletter hebdo projet

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Cher-e ami-e,

La semaine qui vient de s'écouler a été marquée par des moments importants.

Jeudi, François Hollande a présenté à plus de 400 journalistes son projet présidentiel. Il s'articule autour de 60 engagements pour la France. Nous vous invitons à découvrir ce document et à le diffuser à vos proches. François Hollande l'a écrit: "Ce sont mes engagements. Je les tiendrai".

Le soir de la présentation du projet, le candidat participait à l'émission de France2 "Des paroles et des actes". Le débat organisé avec Alain Juppé pendant 40 minutes en a constitué le temps fort. De l'avis de tous les commentateurs, François Hollande a pris le dessus sur son contradicteur, pour ceux qui ne l'ont pas vu, nous vous proposons de regarder l'émission.

Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre la campagne de François Hollande. Nous sentons une envie de changement dans tous les déplacements du candidat. Les réunions publiques font salles combles.

Pour que le 6 mai ce projet devienne la feuille de route de la France, votre mobilisation pour le changement est essentielle. Nous avons besoin de vous.

Le changement, c'est maintenant, et c'est avec vous.

L'équipe de campagne de François Hollande


 
Le projet

François Hollande : "Mes 60 engagements pour la France"

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François Hollande invité de "Des paroles et des actes"

Invité de France 2 dans "Des Paroles et des Actes"

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«La classe moyenne n'est pas une clientèle électorale»

La classe moyenne n'est pas une clientèle électorale

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Retrouvez la présentation du projet de François Hollande à la Maison des Métallos

La présentation du projet à la Maison des Métallos

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Ils parlent du projet

Ils ont parlé du projet dans les médias et sur le web

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Tahar Ben Jelloun

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CP-EQUIPE DE CAMPAGNE DE F. HOLLANDE> Le candidat de 2012 renie les engagements du candidat de 2007>N. VALLAUD BELKACEM





COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Dimanche 29 janvier 2012,

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de François Hollande


Le candidat de 2012 renie les engagements du candidat de 2007

Ce soir, au cours d'un grand show médiatique, le candidat-président Sarkozy n'a cessé de renier ses engagements de 2007.

Le Président « qui n'a pas été élu pour augmenter les impôts » va assommer les Français avec une augmentation de la TVA de 13 milliards d'euros (+1,6 point, à 21,2%).

Le « Président du pouvoir d'achat » a annoncé une baisse de 1,6% du pouvoir d'achat de tous les Français. Le Président qui promettait que « plus aucun Français ne dormirait dans la rue » d'ici la fin du quinquennat s'est enfin décidé à se pencher sur la grave question du logement, à 3 mois de la fin de son quinquennat.

Le tour de passe-passe du prestidigitateur Sarkozy ne trompera personne. Les 400 millions d'euros promis lors du sommet social ne font pas le poids face à l'amputation du pouvoir d'achat décrété avec la TVA antisociale. En augmentant de 13 milliards d'euros la TVA tout en promettant 400 millions d'euros pour les demandeurs d'emploi Nicolas Sarkozy s'apprête à  prendre aux salariés 32 fois ce qu'il leur donne. 



Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République




CP-EQUIPE DE CAMPAGNE DE F. HOLLANDE> Si la justice se présentait toujours sous l'apparence du courage, il y aurait plus de justice > B. CAZENEUVE



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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Dimanche 29 janvier 2012,

Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande

 

 

" Si la justice se présentait toujours sous l'apparence du courage, il y aurait plus de justice." (Alain)

A l'occasion de sa convention nationale, l'UMP a présenté Nicolas Sarkozy comme le seul candidat capable d'incarner le courage à l'élection présidentielle.

Ainsi, pour Jean François Copé,  le courage serait une vertu singulière qui aurait pour effet de toujours exonérer d'efforts les nantis, pour ne mettre à contribution que les plus modestes afin d'assurer le redressement du pays. 

Le bouclier fiscal, les niches fiscales, la réforme de l'impôt sur la fortune qui ont assisté les plus aisés dans leur volonté de s'enrichir, constitueraient les attributs du courage en politique!

Les franchises médicales, la taxation des mutuelles, l'augmentation de la TVA... qui sont autant de mesures injustes pour les plus vulnérables des français seraient le signe d'une témérité à toute épreuve dans la crise.

En fait pour l'UMP, le courage est d'autant plus grand que l'injustice est assumée.

Jean-François Copé ne pourrait-il pas, à la faveur d'une pause dans la mauvaise foi, relire les propos du philosophe Alain qui écrivait : " si la justice se présentait toujours sous l'apparence du courage, il y aurait plus de justice."

Avec François Hollande, le courage cherche à s'accomplir dans la quête inlassable de la justice! Il ne se revendique pas. Il appartient au jugement du peuple français.


 
Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République