Au moment où se profilent nos rencontres annuelles, qu'on se souvienne qu'on nous donnait pour morts, il n'y a pas si longtemps, pour comprendre le plaisir et la fierté qui m'habitent. L'écologie est vivante, bousculant les nomenclatures établies, redessinant les contours de l'espoir, forçant les stratèges de l'immobilisme à revoir leurs plans.
Nos journées d'été se situent à un moment charnière de notre histoire. Je souhaite qu'elles soient l'occasion d'une réflexion collective centrée non pas d'abord sur nous-mêmes, mais sur la société. Nous postulons désormais au leadership ? Cela demande de comprendre que la première de nos responsabilités, est de faire converger des affluents hier encore épars. Parce que l'état de la planète demande de l'intelligence collective. Et donc en premier lieu une capacité d'écoute.
Le monde est à la croisée des chemins. L'année qui a vu la jeunesse du monde se lever pour sauver le climat a vu aussi Trump, Bolsonaro et Salvini, pour ne citer qu'eux, étendre leur pouvoir de nuisance.
La planète est en danger. L'heure n'est donc pas au relâchement, mais à la mobilisation. Pas à l'esprit d'entre-soi mais à la volonté d'ouverture. Pas au triomphalisme mais à la vigilance. La clef de nos victoires à venir se nomme modestie. C'est dans cet esprit que nous devons travailler lors de nos Journées d'été, mais surtout que nous devons aborder les semaines et les mois à venir.
David Cormand, secrétaire national d'EELV
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