Dans plus de 25 villes de France, des militant·es Ă©cologistes effectuent des prĂ©lĂšvements afin de mesurer la concentration de PFAS ou polluants Ă©ternels dans l'eau de leur robinet. Les PFAS sont des milliers de composĂ©s chimiques utilisĂ©s depuis les annĂ©es 40 pour leurs propriĂ©tĂ©s anti-adhĂ©sives, impermĂ©abilisantes et rĂ©sistantes aux fortes chaleurs. Presque indestructibles, ils se retrouvent dans de nombreux produits : textiles, poĂȘles, cosmĂ©tiques, peintures, mĂ©dicaments, mousses anti-incendie... Leur prĂ©sence persistante dans l'environnement et les organismes vivants soulĂšve de sĂ©rieuses prĂ©occupations de santĂ© publique et de nombreuses associations et scientifiques appellent Ă une rĂ©glementation plus ambitieuse. Dans une proposition de loi qui sera dĂ©battue le 4 avril prochain, notre dĂ©putĂ© Nicolas Thierry, demande l'intĂ©gration des PFAS dans les paramĂštres de contrĂŽle des eaux destinĂ©es Ă la consommation humaine. Il propose Ă©galement l'instauration d'une contribution directe des Ă©metteurs de PFAS dans l'environnement, flĂ©chĂ©e vers les agences de l'eau, afin de financer la dĂ©pollution des eaux contaminĂ©es. Avec cette proposition de loi et cette campagne de prĂ©lĂšvements, dont les rĂ©sultats seront rendus publics Ă partir du 25 mars prochain, les Ăcologistes s'engagent sur un sujet majeur de santĂ© publique afin d'obtenir des avancĂ©es concrĂštes pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© de nos concitoyen·nes. |
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