jeudi 23 mai 2019

CLIMAX - Convaincre

 
 
C comme
Convaincre
 
Nous disions que la situation était grave. Chacun a maintenant conscience que le seuil d'alerte est dépassé. Nous pensions que cette campagne était importante. Nous savons désormais qu'elle est capitale. Le 26 mai n'appartient pas aux chancelleries des formations politiques. L'enjeu de cette élection dépasse de loin, les ambitions électorales de tel ou tel. Notre destin commun se joue dans les urnes. Non tantum sed etiam. Pas seulement dans les urnes, puisque c'est toute une société qu'il s'agit de transformer et que la politique n'a pas le monopole de l'invention du monde, mais aussi dans les urnes puisque la composition du prochain Parlement dépend des élections de ce dimanche. Un avenir meilleur est à portée de vote. Voila pourquoi chaque voix compte. Nul ne peut s'exonérer du devoir de mobilisation et de pédagogie. L'art de convaincre est un sport de contact. Les élections se gagnent au bouche à oreille. Alors Parlez, parlez, et parlez encore. Que votre verbe soit précis, lyrique, dénonciateur ou messianique, timide ou conquérant, nous vous conjurons de prendre la parole pour prendre votre part de la mission d'éducation populaire accélérée qui est celle menée par les militantes et les militants écologistes dans ces dernières heures de campagne.
 
Rien ne nous aura été épargné. Nous avons d'abord dû nous justifier de ne pas céder à l'appel des sirènes sociales-démocrates. Les fausses mains tendues se sont multipliées à l'automne. Place Publique, Génération.s ou Ségolène Royal nous ont tour à tour mis en demeure de faire de l'unité de la gauche la question principale de cette élection. Tous se sont dits écologistes. Au final, ils ont en commun d'avoir décidé que l'écologie ne pouvait être la colonne vertébrale de la période. Et ces amis de l'unité cheminent tous séparément. Leur point de vue est respectable. Mais ce n'est pas le nôtre. Nous voulons dans cette élection envoyer au Parlement européen le maximum d'élu.e.s écologistes. Pour arracher les mesures dont le climat a besoin. Notre stratégie est limpide : nous proposons un bulletin vert pour un groupe vert puissant capable d'imposer l'écologie comme force transformatrice de l'Europe. Les autres formations proposent un peu d'écologie dans un monde de brutes. Nous voulons un traité environnemental qui fasse de l'écologie la loi fondamentale. Voila toute la différence.
 
Passé le temps du chantage à l'union, est arrivé le temps des faussaires : chacun s'est cru autorisé à développer une écologie de contrefaçon, dans le seul but de transformer la question écologique en manne électorale. L'offensive la plus grossière a été menée par LREM qui a tenté de nous faire croire que l'hirondelle Canfin suffisait à faire advenir le printemps vert. But de la manœuvre ? Contenir la poussée électorale écologiste en promettant de faire en quelques jours ce qu'il n'ont pas souhaité faire depuis des mois. En bref, une opération de marketing politique sans lendemain, destinée à ramasser des voix en achetant des consciences.
 
Dans la dernière phase, c'est de la France Insoumise que les attaques ont jailli. Mensonges, approximations, accusations et calomnies utilisées à coup de canon sur les réseaux sociaux. Nous serions les complices du capitalisme, les alliés de Macron, les partisans de l'écologie des riches. Notre réponse est simple : non, non, et non. Rien de tout ceci n'a rien à voir avec la vérité. Le combat engagé par LFI est misérable. Nous ne baisserons pas la tête, et continuons jusque dans les derniers instants à faire campagne.
 
La variété des attaques qui nous visent indique la peur du changement que nous portons. Nous avons eu l'impudence de prétendre troubler le Yalta issu de la dernière présidentielle. L'audace d'appeler à cesser de reproduire à l'infini des clivages obsolètes. Il était normal que pleuvent sur nos épaules les reproches des tenanciers de l'ordre ancien. Raison de plus pour ne rien lâcher. Intensifiez vos efforts. Diffusez vos arguments. Portez notre vision d'une écologie sociale qui bouscule les positions acquises et les dogmes productivistes. Faites entendre la voix des pro européens qui n'en peuvent plus de voir l'Europe confisquée par les ultra libéraux. Répétez mille fois que nous refusons le monde dessiné par Trump, Poutine, Bolsonaro et Orban. Faites de cette fin de semaine le temps du sursaut que la planète attend. Prêtez votre voix à celles et ceux qui n'en ont pas. Demain, le 24 mai, à l'appel de la jeunesse, marchons ensemble une nouvelle fois pour le climat.
 
Et dimanche le 26 mai, faites émerger une force que l'on ne peut circonscrire. Votez et faites voter pour la liste Europe écologie.
 
 
 
J comme
Jeunesse
 
Celle qui se lève sur tous les continents pour dénoncer l'indigence des générations qui l'ont précédée, et qui se met en grève partout ce vendredi pour sauver le climat. Ils ont raison, nous le savons. Comme nous savons que nous n'avons pas le droit de les décevoir.
 
Lire l'article sur le site de LCI
 
 
 
C comme
Crucial
 
L'adjectif choisi par Neil Makaroff, responsable Europe du Réseau Action Climat-France, pour qualifier le vote de dimanche prochain. On se saurait être davantage d'accord avec lui sur ce point.
 
Lire l'article de sur We Demain
 
 
 
D comme
Décryptage
 
Celui fourni par Marie Toussaint, candidate à l'élection européenne sur la liste Europe-Ecologie, sur les conclusions du premier Conseil de défense écologique mis en place par Emmanuel Macron. Sans surprise, du vide, avec du vent autour.
 
Regarder la vidéo
 
 
 
I comme
Ile
 
Celle qui dérive au large des côtes de la Corse… une île de déchets plastiques. Des tonnes et des tonnes d'ordures, qui s'étendent sur plusieurs kilomètres.
 
Lire l'article sur BFM
 
 
3 JOURS
avant le 26 mai, jour de l'élection européenne
 
3 comme ces 3% et le célèbre critère de convergence imposé par le traité de Maastricht qui interdit à tout pays de la zone euro d'afficher un déficit public supérieur à 3% de son PIB. Un impératif absurde qui freine considérablement une transition écologique. On ne peut pas concevoir cette dernière, sans services publics, essentiels à la production d'énergies renouvelables ou au développement des transports durables. C'est la raison pour laquelle la liste Europe Écologie propose que les investissements écologiques soient sortis de cette règle des 3%.
 
SUIVEZ-NOUS
 
Facebook
Twitter
LinkedIn
Instagram
 
Invitez vos proches à rejoindre la mobilisation en cliquant ici
Vous ne pouvez pas voter le 26 mai? 
Donnez votre procuration en cliquant ici

#VotezEuropeEcologie
pourleclimat.eu
 
Cet e-mail a été envoyé à robin.clouet1.medias@blogger.com
Vous avez reçu cet email car vous vous êtes abonné-e à la lettre d'information CLIMAX, la lettre d'information de la liste Europe Ecologie menée par Yannick Jadot à l'élection européenne du 26 mai 2019.
 
 
 
© 2019 CLIMAX EELV
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire