3 questions à Pascal Durand
Le Centre d’études de la vie politique française (CEVIPOF) va lancer une étude sociologique sur le mouvement écologiste. De quoi s’agit-il ?
Cette étude sera conduite par les politologues Daniel Boy et Florence Faucher, qui sont tous deux sont de fins connaisseurs à la fois de l’écologie politique, en France et en Europe, et de la vie politique française. La démarche est, par ailleurs, inédite dans son ampleur, puisqu’elle ne se borne pas à interroger les adhérents et les coopérateurs d’Europe Écologie – Les Verts, mais est élargie aux sympathisants proches, qui reçoivent la newsletter EELV. C’est, sur ce point, une première dans l’étude des partis politiques français.
Pourquoi Europe Écologie – Les Verts apporte-t-il son concours à ce travail d’enquête ?
Cette enquête a été initiée par le CEVIPOF, mais nous sommes évidemment heureux de l’initiative et intéressés par ses résultats. Heureux, car au moment où la Fondation de l’écologie politique se structure, c’est tout à l’honneur de notre mouvement d’ouvrir ses portes à des chercheurs. Vivement intéressés, ensuite. Une enquête semblable avait été conduite en 2001 – il y a plus de dix ans ! – auprès des adhérents Verts. Cette nouvelle étude nous permettra de mieux nous connaître et, par exemple, de comprendre et mesurer nos évolutions. Ses conclusions seront aussi, de toute évidence, un solide point d’appui, fiable et objectivé, pour tracer les perspectives utiles à l’avenir notre mouvement.
Vas-tu toi-même répondre à cette enquête ?
Bien entendu. Et je ne peux qu’ inviter vivement chacun et chacune à y participer à cette enquête. Je tiens à préciser que les réponses seront évidemment tout à fait anonymes et que le parti lui-même n’aura d’ailleurs – cela va de soi – aucun accès aux données brutes de l’enquête. Seul le CEVIPOF traitera les données recueillies par son prestataire, et ne transmettra à Europe Ecologie – Les Verts que ses résultats. Mais la richesse de ceux-ci – et des enseignements que nous pourrons, le cas échéant, collectivement en tirer – dépend tout de même de la participation de de chacun-e de nous.
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