Nous devons organiser les débats et les combats qui rassemblent bien au-delà de notre simple organisation ; c'est ainsi que nous pourrons créer des projets majoritaires
Sur le terrain et dans les institutions, nous, écologistes, devons saisir cette occasion exceptionnelle. Le moment est à la décision avec nos partenaires socialistes. Il faut se saisir de la crise pour orienter enfin différemment l'économie et l'organisation politique et sociale de l'Europe et de notre pays.
Nous assumons notre participation à la majorité présidentielle et à l'espoir démocratique, social et écologique qui en sont les soubassements. Nous assumons également les contradictions inhérentes au jeu démocratique, mais l'impatience grandit.
Redisons que le projet Notre-Dame-des-Landes est un projet trop vieux, mal formaté pour la Région Pays-de-la-Loire et à sa population. Et trop inadapté à la crise en cours pour être poursuivi. L'ancien monde a vécu. C'est là le cœur des discussions qui doivent se nouer entre les opposants au projet et le gouvernement. L'ancien maire de Nantes a d'autres décisions urgentes à prendre que celle de laisser construire cet aéroport tant décrié. La commission du dialogue et le retard des opérations de six mois proposés par le Gouvernement sont les bienvenus pour permettre au Premier ministre de changer son fusil d'épaule.
Profitons de ce nouvel espace de débat que nous sommes collectivement parvenus à conquérir pour convaincre, mieux et davantage.
C'est en organisant des débats, en prenant part aux mobilisations (avec les associations, les élus de terrain, les syndicats, les Parlementaires…) qui rassemblent bien au-delà de notre simple organisation que nous pourrons créer des projets majoritaires. A nous d'être utile et d'impulser de nouveaux compromis pour faire avancer des projets novateurs, mieux adaptés au nouveau monde.
Nous sommes au défi de valoriser l'intelligence collective.
Nathalie Laville, en charge des Campagnes et actions et de la communication
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