L’Assemblée nationale vient d’adopter la première partie du projet de loi de finances pour 2013. Les députés écologistes sont satisfaits des avancées sociales du budget. Ils ne cachent toutefois pas leur inquiétude sur les faibles avancées du chantier de la fiscalité verte.
Un budget pour contrer la dette et sortir de la crise
A l’occasion du débat général sur le budget, Eric Alauzet, député du Doubs, membre de la Commission des Finances, a rappelé que la dette représente, aux yeux des écologistes, "un véritable fléau" qui pèse sur les générations futures. Eva Sas, députée de l’Essonne, vice-présidente de la Commission des Finances, a salué "un budget courageux, qui opère le nécessaire redressement des comptes publics, après des années de baisses d’impôts décidées par la droite et de cadeaux fiscaux faits aux plus aisés". La partie du budget que viennent de voter nos députés vise en effet à retrouver l’équilibre des finances publiques par la justice fiscale. Rapprocher la fiscalité du patrimoine à celle du travail, mettre à contribution les plus aisés et les grandes entreprises, rétablir la progressivité de l’impôt, supprimer ou limiter certaines niches fiscales… tels étaient les objectifs politiques du budget et ils sont en majorité atteints. Les députés écologistes ont soutenu les principales mesures de ce budget telles que la création d’une tranche supplémentaire de l’impôt sur le revenu à 45 %, la contribution exceptionnelle de 75% pour les plus aisés et le rétablissement de la progressivité de l’ISF (...)
Communiqué de presse du 22 octobre 2012
Groupe écologiste à l’Assemblée nationale
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