mardi 17 janvier 2012

CP-PS= La perte du triple A : la facture du sarkozysme s’alourdit pour les Français





Paris, le 17 janvier 2012

Communiqué du bureau national



La perte du triple A : la facture du sarkozysme s'alourdit pour les Français

 

La perte du triple A signe l'échec d'une politique, celle de M. Sarkozy et de l'UMP, qui avaient pourtant fait du maintien de notre note souveraine un objectif majeur.

 

Cette dégradation aura des conséquences : les taux d'intérêt sur notre dette souveraine vont augmenter à terme, alourdissant son coût. M. Sarkozy et son gouvernement ont déjà annoncé qui allait devoir payer la facture. Ce sont toujours les mêmes, les ménages moyens et modestes, avec la hausse annoncée de la TVA qui va ponctionner le pouvoir d'achat, la réduction des services publics avec toujours plus d'inégalités entre les territoires et les individus, la baisse des prestations de la protection sociale, notamment en matière de santé.

 

Ce nouveau plan d'austérité qui ne dit pas son nom aura les mêmes conséquences que les précédents : baisse de la consommation, ralentissement économique et donc, incapacité à maîtriser la dette à long terme. M. Sarkozy et sa majorité n'ont rien retenu de leurs erreurs.

 

De plus, pour les ménages comme les PME, avec l'abaissement de la note souveraine, les crédits risquent de devenir plus chers et leurs conditions d'octroi durcies, pénalisant la consommation et l'investissement.

 

L'échec de la politique du gouvernement fragilise également l'ensemble de la zone euro. La dégradation de la note du Fonds européen de stabilité financière est la conséquence de l'abaissement de celle de la France. Les capacités d'intervention du FESF seront réduites ce qui va rendre plus difficile la gestion de la crise européenne.

 

La politique de Nicolas Sarkozy a affaibli la France et l'Europe. C'est elle qui est responsable de la perte du triple A. C'est elle qui est aujourd'hui dégradée. Il est temps pour notre pays de s'engager sur la voie du redressement et de la justice, avec des mesures fortes de régulation bancaire et financière – y compris des agences de notation -, une politique de soutien à l'investissement et à l'activité, et une réforme fiscale qui nous redonnera des marges de manœuvre et rétablira la justice. Ce changement, c'est avec François Hollande que nous pourrons le conduire.

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