COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le 12 janvier 2012
Marie-Pierre de la Gontrie, Secrétaire nationale du PS aux libertés publiques et à la justice,
Dominique Raimbourg, Député, Porte-parole du groupe socialiste sur la justice
André Vallini, Chargé de la justice auprès de François Hollande
Exécution des peines : une fuite en avant de la droite qui ne masque plus son échec
Hier, a débuté à l'Assemblée Nationale l'examen du projet de loi de programmation relatif à l'exécution des peines.
Ainsi, après dix années de gouvernement de droite et près de cinq années de présidence, Nicolas Sarkozy décide de faire voter dans l'urgence une nouvelle loi qui vise notamment à créer 24.000 nouvelles places de prisons.
En matière d'exécution des peines, ce ne sont pas des lois qui manquent mais des moyens pour faire appliquer celles qui existent. Et la fuite en avant législative de la droite qui ne cesse de faire voter de nouveaux textes ne réussit plus à dissimuler son échec.
Nous dénonçons l'absurdité d'un système en voie d'asphyxie et nous demandons :
▪ d'une part, de donner les moyens à l'administration pénitentiaire de faire son travail, par une meilleure répartition des moyens et par des affectations plus adaptées, qui permettront de faire face au manque de personnels pénitentiaires, de juges d'application des peines ;
▪ et, d'autre part, de privilégier les alternatives à l'emprisonnement et de réduire le temps passé sans levée d'écrou (permissions de sortie, semi-liberté, surveillance par bracelet électronique).
Seule une politique d'exécution des peines cohérente dans la durée permettra demain à la gauche de lutter efficacement contre la délinquance et la récidive.
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