jeudi 12 janvier 2012

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Le 12 janvier 2012

Yves Krattinger, Responsable du pôle « Territoire, Services publics, ruralité » – Équipe de François Hollande

 

 

Dette publique: le Président sortant ne peut faire porter sur les collectivités territoriales, la responsabilité de son échec

 

Le Président sortant veut réunir les élus locaux pour soi-disant « mieux les associer à l'indispensable effort de réduction des déficits publics ».

 

Alors qu'il a creusé la dette publique de 612 milliards d'euros, le Président sortant prend à nouveau les collectivités comme boucs émissaires.

 

A travers la suppression de la taxe professionnelle,  le gel des dotations aux collectivités territoriales, l'accumulation des transferts non compensés en matière d'allocations de solidarité comme en matière d'entretien des routes, ou encore, par le développement des normes coûteuses et paralysantes, les budgets locaux ont déjà été imputés de plus de 10 milliards d'euros. Contraintes par le principe d'équilibre réel qui n'autorise l'emprunt que pour les investissements et seulement à hauteur de 24% des budgets, les collectivités territoriales dirigées en grande majorité par les socialistes, se sont distinguées par une gestion remarquable des deniers publics. Elles ont honoré leurs compétences, qui se sont pourtant accumulées sans compensation suffisante de l'Etat, tout en assurant leur prérogatives en matière d'action sociale, de soutien aux associations et en maintenant un haut niveau de soutien à l'innovation, puisque les collectivités représentent plus  de 70% de l'investissement public à destination des entreprises.

 

Au lieu d'insinuer que les collectivités locales seraient responsables de l'endettement de l'Etat alors qu'elles représentent moins de 10% de la dette publique, le Président sortant ferait mieux de prendre exemple sur la gestion remarquable qui a été la leur, pendant que lui creusait les déficits. D'autant que les rapports se multiplient pour dénoncer la conduite par l'Etat de la décentralisation.

 

François HOLLANDE considère que la démocratie territoriale mérite autre chose que la caricature et l'approximation. Elle a besoin de confiance et de sérénité pour mettre en œuvre des réponses concrètes à la crise, un accès équitable aux services publics sur tout le territoire, une fiscalité plus juste. Il sait que l'Etat a besoin d'un contrat équilibré, responsable et solidaire avec les collectivités pour mettre en œuvre les politiques publiques au service de nos concitoyens.

 



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