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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le 24 février 2012
Aurélie Filippetti – chargé du pôle culture, audiovisuel et médias
Il faut en finir avec les réductions de crédits sur le budget de la culture !
Le projet de loi de finances rectificatives voulu par Nicolas SARKOZY pour mettre en place la TVA sociale et adopté par la majorité UMP à l'Assemblée nationale procède à 36 millions d'euros de coupes sur les crédits de la mission « Culture » pour 2012, dont 9,5 millions au titre de la transmission des savoirs et de la démocratisation.
Le gouvernement prétend que ces annulations portent majoritairement sur des crédits « gelés », alors même que le président de la République s'était engagé à « dégeler » la totalité du budget de la culture.
Cette coupe décidée dès le début de l'année vient contredire le mythe d'un budget de la culture qui aurait été préservé, et même augmenté depuis cinq ans, comme le prétend régulièrement Nicolas SARKOZY en jouant sur des effets de périmètre.
La réalité, que tous les acteurs de terrains connaissent et subissent, est tout autre.
Le budget de la culture a tout juste été maintenu à flot à cause des « grands chantiers », mais les dépenses en faveur du spectacle vivant, les dépenses dirigées vers les territoires n'ont même pas progressé au rythme de l'inflation. A l'arrivée, les directions régionales des affaires culturelles (DRAC) doivent procéder depuis cinq ans à des réductions drastiques, voire à des suppressions de subventions, aggravant le déséquilibre Paris-province qui mine déjà la politique culturelle de l'Etat.
Il faut en finir avec cette politique absurde de gels et d'annulations en cours d'année, qui est totalement mortifère pour le spectacle vivant. Pour mener à bien leur programmation culturelle, les théâtres, les opéras, les festivals, les compagnies ont vitalement besoin de visibilité et de stabilité. Le soutien que leur apporte l'Etat ne doit pas être amputé ab initio par une mise en réserve qui se prête à toutes les manipulations budgétaires en cours d'année !
Lors des Biennales internationales du spectacle de Nantes, François HOLLANDE s'est engagé à sanctuariser le budget du ministère de la culture. Il faudra également en finir avec la pratique du « gel » sur les crédits du spectacle vivant, redéployer une partie des moyens du ministère vers les DRAC et allonger la durée de contractualisation des structures avec l'Etat et les collectivités pour offrir à tous les acteurs de la culture des perspectives de développement crédibles et sereines, sans crainte des à-coups budgétaires.
Service de presse
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la Républiqu
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