COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 20 février 2012
Bruno Le Roux, Porte-parole de François Hollande
Veolia Environnement ne doit pas tout recycler
Pour l'heure au stade de la rumeur, la possible nomination de Jean-Louis Borloo, ancien ministre de Nicolas Sarkozy à la tête de Veolia Environnement, serait une double faute si elle devait survenir.
Faute politique puisqu'elle serait une nouvelle manifestation de la stratégie d'infiltration de toutes les sphères du pouvoir par un clan, déterminé depuis cinq ans à s'accaparer tous les leviers de décisions. Faute économique et sociale puisque l'avenir d'un groupe employant plus de 100 000 personnes en France et positionné dans le secteur stratégique des services collectifs (transports, eau, énergie, déchets), déjà lourdement endetté, doit se choisir non pas une personnalité politique mais un entrepreneur compétent pour relever les importants défis qu'il devra relever pour renforcer l'emploi et pour pérenniser son développement.
Même si rien n'est encore décidé pour l'avenir de Veolia Environnement, les hypothèses évoquées par la presse en cas de renvoi d'Antoine Frérot, rappellent que les cinq dernières années ont été marquées par le renforcement considérable de certains travers malheureux du capitalisme français (préférence familiale, copinage). Depuis 2007, la logique subjective de cooptation des dirigeants l'a trop souvent emporté sur l'intérêt des entreprises et de leurs salariés.
Déterminé à mettre l'emploi, le développement économique et le mérite des dirigeants au cœur de son projet, Francois Hollande est porteur d'un nouveau modèle industriel français.
Service de presse
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