COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le 11 février 2012
Bruno Le Roux, Porte parole de François Hollande
Monsieur Copé déraille en Chine
Monsieur Copé a cru responsable d'aborder depuis l'étranger, contrairement à toutes nos traditions républicaines, en l'occurrence en Chine, les élections présidentielles françaises en mettant en cause personnellement François Hollande. Hors l'aspect déplacé de ces commentaires, qui portent atteinte aux intérêts de notre pays en attaquant depuis l'étranger un candidat qui peut demain, si les Français en décident ainsi lors des prochaines élections présidentielle, porter les intérêts de notre pays dans le monde, Jean-François Copé a gravement déraillé dans ses propos.
À une position de soumission en Europe due aux déficits catastrophiques de la politique Sarkozy, Monsieur Copé ajoute une nouvelle soumission à la Chine qui n'en demandait pas tant !
Les engagements de François Hollande pour que la France retrouve sa place dans le monde sont clairs et respectueux de nos partenaires, européens mais aussi chinois.
S'agissant de l'Europe, nous proposerons en effet à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d'austérité qui l'aggrave.
Nous renégocierons le traité européen issu de l'accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l'emploi. Cinquante ans après le traité de l'Élysée, nous proposerons à notre partenaire l'élaboration d'un nouveau traité franco-allemand.
Nous proposerons également une nouvelle politique commerciale pour faire obstacle à toute forme de concurrence déloyale et pour fixer des règles strictes de réciprocité en matière sociale et environnementale et agirons, dans le cadre du G20, pour introduire un nouvel ordre monétaire international et mettre un terme à la sous évaluation artificielle de yuan chinois.
C'est avec respect pour nos partenaires que nous mènerons ces discussions. C'est aussi avec la volonté de restaurer la force de notre pays que nous ferons entendre la voix de la France, celle la même qui est aujourd'hui affaiblie par M. Copé.
Service de presse
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