COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 5 mars 2012
Bernard CAZENEUVE, Porte-parole de François Hollande
Le signe d'un recroquevillement des conservatismes face au mouvement des peuples qui frémit en Europe
Selon l'hebdomadaire allemand « Der Spiegel », plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement se seraient concertés pour ne pas rencontrer François Hollande dans le cadre de la campagne présidentielle.
Susciter l'ire du directoire de l'austérité n'a d'autre effet que de conforter François Hollande dans sa volonté de libérer les peuples d'Europe des sacrifices à perpétuité prévus par le Traité européen du 9 décembre 2011, en proposant qu'il y soit introduit des orientations en faveur de la croissance. Le refus de rencontrer François Hollande est en fait le signe d'un recroquevillement des conservatismes face au mouvement des peuples qui frémit en Europe ! L'aspiration au redressement des comptes publics dans la justice et à la croissance durable de l'économie européenne n'est pas une utopie. Elle est une absolue nécessité pour surmonter la crise. N'en déplaise à la droite européenne, le courage ne consiste pas à étrangler chaque jour un peu plus le peuple européen, pour mieux soulager les marchés qui n'aspirent qu'à reprendre le cours tranquille de la spéculation.
Que ces conservateurs qui n'aiment pas, par nature, la remise en cause de cette libéralisation dérégulée des marchés financiers, dont ils sont eux-mêmes les inspirateurs et qui ne marche pas, ne veuillent pas recevoir François Hollande n'a rien de surprenant. La colère qui monte chez eux les inquiète. Elle les conduit à redouter que la réalité ne finisse par leur imposer ce que leur conservatisme leur interdit d'imaginer, c'est à dire un pacte européen de croissance et l'intervention de la banque centrale pour garantir le financement des pays les plus vulnérables de l'Union.
Le vote du 6 mai prend une dimension supplémentaire. Par sa dynamique propre, il pourrait engager en Europe un légitime débat sur la possibilité d'un autre chemin. Ces conservateurs veulent tous soutenir Nicolas Sarkozy, dans un pathétique " sauve qui peut la droite européenne" et c'est très bien ainsi. Ils contribuent de la sorte à donner d'eux-mêmes l'exacte image de ceux qu'ils sont, et au peuple français l'envie de choisir librement son destin, par amour aussi de l'Europe, sans laquelle il n'est pas d'horizon.
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Service de presseEquipe de campagne de François HollandeCandidat à la présidence de la République
lundi 5 mars 2012
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