lundi 5 mars 2012

Mardi 6 mars, initiatives contre le MIPIM de Cannes, RV des spéculateurs du monde en tier




Mardi 6 mars, initiatives contre le MIPIM de Cannes, RV des spéculateurs du monde en tier

<image.png> MIPIM de Cannes  (marché international des promoteurs immobiliers) : <image.png>
La planète n'est pas à vendre !
Le logement n'est pas une marchandise !

Mardi 6 mars, initiatives ;
Point presse à 11h à l'entrée du palais des congrès de Cannes,
Débats à 16h30 à la bourse du travail de Cannes, 15 rue du Docteur Budin


Mardi 6 mars s'ouvre à Canne le plus grand marché international de la promotion immobilière. Les collectivités publiques vont vendre à des promoteurs des terrains sur lesquels sont construits des bidonvilles, des terres occupées depuis toujours par des petits paysans ou des communautés pauvres, des friches industrielles, des terrains dans des quartiers populaires en cours de rénovation, pour laisser la place à des projets touristiques, des quartiers d'affaire, des logements pour les riches.
 
Ouvriers, chômeurs, migrants, paysans pauvres, travailleurs informels, minorités sont priées de dégager le plus souvent sans relogement, à coups de bulldozers, de matraques et parfois de mitraillettes lorsque la résistance à l'épuration sociale est trop forte. ¨Partout dans le monde se joue  le même scénario. Spéculateurs immobiliers  et collectivités publics font de l'argent sur le dos des peuples. Aux USA des millions de familles ont été privées de toit depuis la crise des subprimes.
Les catastrophes et les guerres sont même l'occasion de s'enrichir, sur les marchés juteux de la reconstruction.
 
Le MIPIM, c'est la vente de la planète aux spéculateurs, contre les peuples
Cette année par exemple, comme si la cherté du foncier urbain et des loyers ne suffisaient plus, un espace considérable est dédié au grand Paris,  projet spéculatif par excellence dont la finalité est d'exporter les prix de la capitale vers la banlieue. Après l'adoption de ce projet par le parlement, les appétits s'aiguisent, les profits s'annoncent, les requins frétillent : la banlieue est bientôt à vendre …
 
La côte d'Azur n'est pas épargnée par ce climat d'affairistes et de spéculation mafieuse, ou scandales se succèdent. Il est quasiment impossible qu'un ouvrier ou un salariés précaire du tourisme se loge à proximité de son lieu de travail … Et pour cause les prix en plus que doublés depuis 2002, les loyers sont montés en flèches, les couches populaires sont reléguées toujours plus loin des centres.
 
La plate forme logement des mouvements sociaux, composée de syndicats, d'associations de réseaux ne veut plus de ce marché  qui spolie les peuples, et relègue les moins riches dans les lointaines périphéries.

Elle demande d'une seule voie la baisse et l'encadrement des loyers,  la taxation des profits immobiliers, l'arrêt des expulsions, l'application de la loi de réquisition sur les logements vacants, et la mise en œuvre de la loi DALO et de celle qui impose à l'État d'accueillir toute personne sans logis

Avec le soutien de la
Plate forme logement des mouvements sociaux : AC !, ACDL, AFVS, AITEC, CAL, CAHL 94, CNL, CGL 75 et national, CSF, CGT, CNAFAL, COPAF, DAL, Advocacy, Bagagérue, Fondation Copernic, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France ...

 

  RV mardi 6 mars, a partir de 10h devant l'entrée principale



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