jeudi 1 mars 2012

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le 1er mars 2012

Bruno Le Roux, Porte-parole de François Hollande

 

Nicolas Sarkozy joue contre la France

 

Alors que la France est confrontée à une demande forte de justice sociale et fiscale et à une obligation de redressement de ses comptes publics, le candidat Sarkozy caricature de façon brouillonne les propositions de François Hollande pour continuer à protéger les plus riches.

 

François Hollande propose un dispositif fiscal cohérent et juste. Pour ramener le déficit public à 3 % du PIB en 2013 et rétablir l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat, François Hollande s'est engagé à revenir sur les cadeaux fiscaux accordés depuis plus de 10 ans aux ménages les plus aisés et aux plus grosses entreprises. Il garantira la progressivité de l'impôt par une réforme globale de la fiscalité et proposera une contribution des plus fortunés à l'effort national de redressement avec une tranche à 45 % pour les revenus compris entre 150 000 € d'euros et 1 million d'euros et une tranche supplémentaire à 75 % pour les revenus situés au dessus de 1 million d'euros. Ces propositions rétablissent la justice fiscale. Dans une période difficile, elles permettent de garantir le civisme de tous nos concitoyens et font appel au patriotisme des plus aisés d'entre eux.

 

Il est très choquant de voir Nicolas Sarkozy, principal responsable par ailleurs de la dégradation de nos comptes publics, suggérer, voire appeler à l'évasion fiscale et au départ de notre pays pour combattre ces propositions. Il nous avait promis que les grands patrons reviendraient en France avec son bouclier fiscal. Ils ne sont pas revenus, mais lui n'a pas manqué, durant ces 5 années, de leur rendre visite là où ils sont ou de les recevoir avec honneur à Paris. Quel est donc ce président sortant qui justifie la fraude et l'évasion fiscale contre son pays pour essayer de combattre une proposition comprise et acceptée par une grande majorité des Français.

 

Winston Churchill avait cette formule que Nicolas Sarkozy devrait apprendre : « Right or wrong, it's my country ». « Should I stay or should I go », c'est une belle référence aussi, mais au niveau du patriotisme, elle disqualifie totalement Nicolas Sarkozy.


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Service de presse 
Equipe de campagne de François Hollande
Candidat à la présidence de la République

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